Jugés pour la possession de singes et perroquets de Guyane sans autorisation
Deux prévenus, un homme et une femme, ont été condamnés hier (jeudi 11 mai) par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre pour avoir transporté et détenu des singes et perroquets originaires de Guyane sans autorisation.
Une affaire plutôt originale était appelée en correctionnelle ce jeudi, à Pointe-à-Pitre... Deux prévenus, un homme et une femme, comparaissaient pour transport et détention d'animaux rares non domestiques, sans autorisation spéciale... En l'espèce, des singes et des perroquets de Guyane saisis par les autorités en 2019.
Les primates ont, depuis, été confiés au Zoo de Guadeloupe. À l’issue de l’audience, les mis en cause ont écopé de peines d'avertissement, de travail d'intérêt général pour la voyageuse et d’une forte amende pour son complice qui aurait commandé les spécimens.
Des documents à détenir
Partie civile au procès, l'OFB (Office Français de Biodiversité) et son chef-adjoint de service mais également inspecteur environnemental mettent en garde la population sur de tels trafics et les risques sanitaires...
« Il y a des autorisations à détenir, il faut notamment être détenteur d’un certificat de capacité qui prouve que vous savez vous occupez des singes et il faut prouver l’origine légale à la douane. Certains animaux peuvent être classés Cites et là, il y a une règlementation particulière. Quand on commence à être dans ce genre d’animaux, les primates ou les perroquets, il faut se renseigner. Il y a des raisons sanitaires, règlementaires, des raisons de dangerosité. Les primates sont porteurs de maladies sanitaires transmissibles à l’homme, l’herpès B, ici en Amérique latine, ou encore Ebola en Afrique. Ici en Guadeloupe, on intervient malheureusement trop souvent sur des divagations de singes, alors qu’il n'y en a pas dans le milieu naturel ».
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