Le 26 juin dernier, du côté de Pointe d’Or, les policiers sont appelés pour des cris dans une habitation. Arrivés sur place, ils récupèrent une jeune femme présentant de multiples hématomes, elle est prise en charge par les secours. L'une des préoccupations, la victime est enceinte de près de 36 semaines. Elle expliquera avoir été frappée par son ex compagnon, il se serait même assis sur son ventre après une dispute et aurait tenté de l'étrangler. 

Le prévenu nie les coups 

Le couple est certes séparé depuis 3 mois mais continue de se voir. L’homme âgé de 30 ans, s’occupait du jardin comme d’habitude mais sa débroussailleuse est tombée en panne. La conversation aurait alors dégénéré. Lors de son audition, l’intéressé a tout nié, il a affirmé ne pas l’avoir touché mais a effectivement endommagé la porte des toilettes involontairement quand elle s’y est enfermée. Des antécédents de violences conjugales ont cependant été relevés. 

La victime revient sur ses déclarations

Chose intrigante, la victime qui n’était pas à l’audience, a écrit un courrier aux juges, indiquant qu’elle aurait tout inventé. Méfiant, le Parquet a surtout constaté une fragilité psychologique depuis et que cette lettre ne semble pas sincère. Elle démontre plutôt une certaine crainte de la plaignante qui vient d'ailleurs d’accoucher ce mercredi. Le tribunal a prononcé 18 mois de prison dont 8 avec sursis probatoire, interdiction de contact. La partie ferme se fera sous bracelet électronique.