Il terrorisait la population de Morne à l'Eau depuis des mois

Par 13/10/2022 - 09:47 • Mis à jour le 13/10/2022 - 10:11

Depuis des mois voire des années, les habitants de Morne à l’Eau n’en peuvent plus. Un quinquagénaire était présenté en comparution immédiate ce mercredi pour des dégradations multiples et menaces. L’homme, détruisant biens publics et de particuliers, avait de surcroit frappé des gendarmes qui tentaient de l’appréhender. Il s’en était également pris au CCAS de la ville lundi. Mais le tribunal correctionnel a retenu l’irresponsabilité, avec prononcée, une hospitalisation sous contrainte.

    Il terrorisait la population de Morne à l'Eau depuis des mois
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Un "fauteur de troubles" des mots même de son avocat, Maître Olivier Chipan mais il est malade, "l’envoyer en prison ne servira à rien" a-t-il ajouté. Depuis 2014, Rémus Sergius 50 ans, terrorise la population. Il s’en prend aussi bien aux riverains qu’à des biens publics. 

Les derniers faits remontent à lundi, il s’en est pris au CCAS, qui selon lui, ne voulait pas lui fournir de logement. Sauf qu’il a le mois dernier, incendié le précédent, manquant de mettre le feu aux habitations voisines. Une mère en larmes à la barre, a confié sa détresse, elle a cru voir sa mort, elle et ses enfants quand les flammes ont embrasé sa cuisine.

En mai déjà, l’homme s’était rendu coupable de violences à l’encontre de gendarmes, il détruisait ce jour-là des compteurs électriques privés. Pratiquant à priori les arts martiaux, il avait frappé les militaires, occasionnant une ITT de 3 jours et beaucoup de dégâts matériels à la brigade. "On ne peut plus vivre dans ce quartier" ont déclaré les parties civiles. "On a peur!".

L’individu se promènerait avec un bâton pointu, parfois devant des écoles primaires. Il est pourtant connu depuis des années. Une pathologie liée entre autres, selon l’expert à une consommation de drogue mais étonnamment ce dernier a indiqué que l’homme pouvait être jugé, malgré les antécédents psychiatriques. 

Le Parquet a requis une incarcération immédiate en prison avec soins, mais les juges ont opté pour une hospitalisation forcée, avec l’interdiction de se rendre à Morne à l’Eau pendant 5 ans, encore faut-il que la mesure soit respectée par le prévenu à sa sortie.

L’un des adjoints au maire de Morne à l’eau était présent à l’audience, il craint une récidive dès la sortie du séjour psychiatrique. Joubert Luce, en charge du CCAS : 

 

 

 


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