Il brutalise pour la énième fois son ex compagne

Par 26/07/2019 - 14:42

Illustration du phénomène de violences faites aux femmes, un conjoint était présenté jeudi en comparution immédiate au tribunal. Multirécidiviste et sous contrôle judiciaire, il s’en était une fois de plus pris à la mère de ses enfants à Pointe-à-pitre mercredi. Il a cette fois écopé d’un an de prison ferme et mise sous écrous.

    Il brutalise pour la énième fois son ex compagne

Déjà défavorablement connu, l’individu de 30 ans était mercredi soir, entré au domicile de son ex compagne, en défonçant la porte d’entrée. Il lui avait ensuite tordu le bras pour récupérer le téléphone alors qu’elle tentait d’appeler les secours. Tout cela sous les yeux de 3 jeunes enfants de 4, 8 et 11 ans. Fortement alcoolisé, il a ensuite été interpellé par une patrouille.

Un sérieux problème avec l'alcool

L’homme n’en est pas à sa première agression, il avait déjà en début de mois, usé de violences et menaces lors d’un pique-nique familial à la rivière, en s’en prenant notamment à ses beaux-frères. Des armes ont par ailleurs été retrouvées chez lui, deux fusils et deux armes de poing depuis confisqués. Son problème c’est l’alcool, à chaque fois qu’il boit, il devient ingérable. Pour exemple, il avait il y a quelques mois, jeté le chien domestique par le balcon, l’animal n’avait pas survécu et le geste a traumatisé les petits.

Des obligations judiciaires non respectées

A la barre, le prévenu* a parlé de complot de sa belle-famille qui fait tout pour l’éloigner. Oui mais il a déjà été condamné à plusieurs reprises, toujours pour les mêmes choses, des violences conjugales, a répondu la présidente. De plus, il ne respecte par les obligations établies lors d’un précédent jugement c'est-à-dire, se faire soigner, ne pas approcher les victimes et autres. Il a avoué toujours aimer son ex mais d’une façon qui n’est pas du tout acceptable. Le tribunal a prononcé deux ans de prison dont 1 avec sursis mise à l’épreuve et mandat de dépôt.

*Afin de garantir l'anonymat des victimes, le nom du prévenu ne peut être dévoilé publiquement.

 

 


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