Des conjoints très violents devant les juges

Par 15/09/2017 - 21:38 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:29

L'audience correctionnelle de ce vendredi était marquée par plusieurs affaires de violences conjugales survenues au Gosier et en région pointoise. Des conjoints qui avaient molesté leurs compagnes, avec parfois des objets dangereux tel un marteau. L'un des prévenu a écopé de prison ferme et mise sous écrous, l'autre d'une peine de sursis en guise d'avertissement. Des agressions récurrentes avec un apogée ces derniers jours.

    Des conjoints très violents devant les juges

Des violences conjugales trop fréquentes malheureusement. Dans la première affaire, Micarel Bunche 26 ans et en couple depuis 9 ans, avait agressé sa compagne, à coups de marteau avant de lui lancer une pièce mécanique dans le dos. Au total, 10 jours d’interruption de travail et une très grosse frayeur. Il faut dire que selon la victime, l’homme a l’habitude d’être violent mais elle n’avait auparavant pas osé porter plainte. Il l’a déjà mordu, étranglé par le passé malgré la présence d’une petite fille de 3 ans. L’interpellation du suspect s’est faite de manière musclée mercredi. La femme avait indiqué que son bourreau possédait une arme, saisie depuis. Le prévenu en état de récidive, a tenté de minimiser les faits, "il arrive que les couples se disputent" a-t-il indiqué. "Pas de cette façon" a répondu le tribunal, l’individu a écopé d’un an de prison dont 4 mois fermes avec mandat de dépôt.

Dans le second cas, encore un compagnon violent qui avait débarqué chez son ex à la Marina mercredi, avant de tout casser. Il n’avait pas hésité à défoncer la porte et s’en était pris au père et à des amis de la victime, là aussi, une scène qui s’est déroulé sous les yeux d’une fillette de 2 ans. Bagarre, coups de poings, les proches en nombre ont réussi à maîtriser le forcené avant d'appeler la police. Selon ses dires, l'individu serait privé de voir son enfant. Poursuivi également pour des menaces de mort, l’homme de 33 ans a écopé d’un an de prison mais avec sursis et mise à l’épreuve, avec obligation de soins et interdiction d'approcher les victimes.


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