Agressions aux abords du lycée : les 4 suspects condamnés
Les 4 jeunes impliqués dans des vols avec violences, commis ces derniers jours aux abords du lycée de Petit-Bourg, étaient escortés en comparution immédiate ce vendredi. Peu connus des services sauf pour un, ils avaient agressé des personnes afin de leur dérober leurs bijoux, les blessant au couteau. Le tribunal en fonction des profils et vu leur jeune âge, a prononcé des peines de sursis ou aménageables. Tous sont donc ressortis libres.
Ils étaient quatre amis dans le box, ayant pour habitude de se rendre les après-midi aux abords du lycée des Droits de l’Homme car comme ils le disent, ils peuvent ainsi "tchèk" de nombreuses filles. Sauf qu’en plus de draguer, trois s’en sont pris à un lycéen la semaine dernière, ce dernier portait des bijoux en or. Dans la bagarre, il a reçu un coup de couteau au niveau du cou, à quelques centimètres de la carotide a précisé le procureur. Un autre jour, c’est un jeune homme qui sortait de la supérette qui lui aussi, s’est fait agressé pour un bracelet doré par deux des prévenus. Un litige antérieur à propos d’un troc existait cependant déjà entre les protagonistes.
A la barre, la bande était plutôt désolée, l’un avait les larmes aux yeux. Il faut dire que ces jeunes majeurs, vivent encore chez leurs parents, trois sur quatre n’ont pas d'antécédent judiciaire, l’un est même un ancien élève du lycée qui a raté son BAC l'an dernier. Chacun a tenté de rejeter la faute sur l’autre, s’accusant mutuellement quant à l’initiative du braquage du mineur. Un trouble à l’ordre public évident, de surcroit à proximité d’un établissement scolaire a souligné le Parquet, cela créé un climat d’insécurité depuis.
Les avocats de la défense, maîtres Josselin Troupé, Lorenza Bourgeac et Edouard Lenthier ont parlé de jeunes oisifs, en manque de repères, qui bénéficient semble t-il d’un "certain charme" auprès de lycéennes a ironisé l’un d’eux. Les juges ont prononcé 4 mois de prison assortis du sursis et obligation de TIG pour trois des prévenus. Le dernier, Jérémy Meynard, plus impliqué que les autres et déjà connu, a écopé de 18 mois dont 12 fermes, mais aménageables sous bracelet électronique.
Écoutez le père du lycéen sérieusement blessé par arme blanche au cou, il s'est confié après l'audience :
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