18 mois avec sursis pour avoir violenté et harcelé son ex compagne

Par 03/12/2022 - 08:39 • Mis à jour le 03/12/2022 - 14:21

Un quadragénaire était présenté en procédure de comparution immédiate hier au tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Interpellé la semaine dernière, il a été condamné à 18 de prison avec sursis probatoire pour des violences conjugales notamment.

    18 mois avec sursis pour avoir violenté et harcelé son ex compagne

Cet enseignant au casier vierge, aurait harcelé son ex-compagne à Petit-Bourg ces derniers mois. Il a été interpellé quelques jours seulement avant la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Le prévenu de 42 ans, professeur de Philosophie contractuel, était escorté par les gendarmes à la barre lors de son procès en procédure de comparution immédiate.

Il lui était reproché des violences régulières contre son ex compagne, avec qui il a désormais 2 enfants en bas âge. Des actes qu'il a justifié par des suspicions d’adultère de cette dernière pendant qu’il était dans l’Hexagone. "Elle a ramené au moins 6 hommes chez moi", a déclaré le prévenu derrière son box. "J’ai les preuves", a-t-il ajouté. "Les photos intimes, je les ai montré à sa famille qui refusait de le croire", assure le prévenu.

Harcèlement

Dans la salle, la Présidente a été obligée de rappeler le mis en cause à l’ordre plusieurs fois, car ce qui lui est reproché, ce sont des violences, tout comme des appels malveillants depuis la rupture. Un harcèlement qui s'est aussi prolongé sur la messagerie instantané de la plaignante. L’enseignant a ainsi envoyé 30 messages audi whatsapp à son ex alors qu'elle était en train de déposer plainte devant le gendarme.

Auparavant, elle aurait reçu des coups de poing, de bouteille. Des allégations niées par le prévenu. "Je ne l’ai pas frappé ni elle ni son fils de 10 ans", s'est-il défendu. "Elle complote pour me faire passer pour un bourreau", a-t-il ajouté. 

La partie civile qui n’avait rien demandé comme dédommagement a assuré vouloir simplement la paix et le fin du harcèlement. La victime bénéficie d’ailleurs depuis ce mois, d’un téléphone grand danger, délivré par la Justice suite à ces faits. 

D'autant plus que ces comportements violents auraient débuté au moins février dernier, jusqu’à cette plainte la semaine dernière. Pour y mettre un terme, le parquet a requis 18 mois avec sursis probatoire, interdiction de contact et un stage de sensibilisation obligatoire. Des réquisitions suivies par les juges.

*Afin de préserver l'anonymat de la victime et des enfants, l'identité des protagonistes ne peut être dévoilée. 

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