12 ans de réclusion criminelle pour avoir tué son conjoint
Jugée pendant deux jours au tribunal de Basse-Terre, Samuella Faucher a été condamnée, tard dans la nuit du 18 octobre, à 12 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Xavier Jean-Charles.
Dans la nuit du 17 au 18 juillet 2018 à Bellevue à Sainte-Rose, c’est au terme d’une dispute conjugale, que Samuella Faucher a poignardé son conjoint d’un coup de couteau en plein cœur. Un acte qui a été fatal à Xavier Jean-Charles, âgé de 28 ans.
Condamnée pour homicide volontaire
Au cours du procès qui a débuté ce lundi aux Assises de Basse-Terre, Maître Gladys Democrite, l’avocate de l’accusée aujourd’hui âgée de 29 ans, a plaidé la violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Les parties civiles, elles, ont plaidé en faveur de l’homicide volontaire. Et c’est cette thèse qui a été retenue. Le jury a intégralement suivi les réquisitions de l’avocat général, Emmanuel Delorme, qui avait estimé que l’accusé ne pouvait pas rester en liberté après avoir tué son concubin.
La cour d’assises a répondu « oui » à toutes les questions qui lui ont été posées. Il était 00h45 lorsque le verdict est tombé après deux heures de délibéré. Samuella Faucher a été reconnue coupable du meurtre et condamnée à la peine de 12 années de réclusion criminelle. Le verdict a été accueilli dans un calme absolu.
De retour en prison
Une décision qui satisfait les avocats des parties civiles. Maître Sarah Aristide :
C'était le procès d'une femme qui a emprunté le combat de beaucoup de femmes et qui n'était pas un combat juste. C'était le procès d'une femme qui a été reconnue coupable de meurtre et qui essayait de se faire passer pour une victime de violence conjugale, alors qu'en réalité, le dossier dit autre chose. Le dossier parle de relations réciproques, de violences réciproques. Et ce n'était pas le procès de Jacqueline Sauvage, mais le procès d'une femme qui s'est rendu coupable de meurtre et qui a emprunté une stratégie de défense qui n'était pas la bonne.
La jeune femme est donc repartie en prison. Pour rappel, elle avait effectué 21 mois de détention provisoire et elle comparaissait libre sous contrôle judiciaire.
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