Radicalisation : Huit personnes surveillées en Guadeloupe

Par 20/11/2015 - 13:21 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28

Huit en Guadeloupe, neuf en Martinique et soixante-quatre en Réunion. Le phénomène de radicalisation existe également dans les départements d’Outre-mer.

    Radicalisation : Huit personnes surveillées en Guadeloupe
(article mis à jour le 20 novembre à 10H52)

Les actions terroristes perpétrées sur le sol national ont été menées généralement par des ressortissants français. Face au départ des candidats au djihad en Syrie, le ministère de l’Intérieur a considéré que l’action des services de renseignements devait être complétée par un volet préventif. Il s’agit d’un plan de lutte contre la radicalisation.

Ce dernier réuni, dans une base centrale de données, des signalements communiqués par les familles sur une plateforme téléphonique nationale. Des remontées d’informations émanant des préfectures ont également été recueillies.

Après une année de fonctionnement, ce plan national a livré ses premières données. Quatre mille signalements de cas de radicalisation ont été communiqués. Ces données ont été transmises à l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT).

Cette unité a révélé que huit personnes en Guadeloupe font l’objet de signalement. Ils sont 9 en Martinique, 64 à l’île de la Réunion. Ces personnes ne sont pas fichées S. Mais, elles pourraient se radicaliser.

Selon certaines sources, dans le département, le cas d’une jeune femme, convertie à l’Islam a interpellé les autorités. Elle aurait tout abandonné en Guadeloupe pour vivre dans les conditions de ses nouvelles convictions.

Warren Chingan