La présence de polluants relevée dans une agence Pôle emploi

Par 17/10/2016 - 20:59 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18

Depuis leurs prises de fonction dans les bureaux du parc d'activités Antillopôle (Les Abymes), plusieurs agents de Pôle emploi se sont plaints d'irritation et d'allergies régulières. Interpellée, la direction de l'agence a commandé à la médecine du travail une étude de qualité de l'air. Les résultats révèlent la présence de plusieurs polluants sur le site.

    La présence de polluants relevée dans une agence Pôle emploi
C'est en mars 2016 que les salariés de Pôle Emploi se sont installés dans des locaux neufs, situés au parc d'activité Antillopôle (Les Abymes). Depuis leurs prises de fonction dans ces bureaux, plusieurs d'entre eux se sont plaints d'un ensemble de symptômes. Des irritations de la gorge, des yeux et des voies aériennes supérieures (nez, pharynx, fosse nasale, la bouche etc.) ont été signalées.

Du coup, la direction a sollicité le service de toxicologie de la médecine du travail en vue d'effectuer des prélèvements d'atmosphère. A plusieurs reprises, le Centre interprofessionnel de santé au travail (CIST) a dû intervenir pour réaliser des mesures d'air dans trois bureaux.

Dans le premier, les prélèvements ont révélé la présence de dix polluants. Quatre polluants ont été décelés dans le second bureau. Dans le troisième, une salle de réunion fréquentée par plusieurs collaborateurs, onze polluants ont été repérés.

Selon les résultats de la médecine du travail, malgré des concentrations inférieures de ces polluants aux valeurs réglementaires, leurs seules présences doit être prises en compte et indiquent que la qualité de l'air n'est pas bonne.

En revanche, le CIST met le doigt sur la concentration de formaldéhyde relevée sur place. C'est un composé organique classé cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer. Une structure qui dépend de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ce polluant peut venir des produits managers, des revêtements muraux, des sols vernis, des moquettes ou du mobilier.

De plus, des polluants ont aussi été prélevés sur les salariés. Selon le CIST, au moins trois d'entre eux présentent des taux de concentration supérieurs à la limite, même s'ils demeurent inférieurs aux valeurs limites d'exposition professionnelles.




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