Ciguatera : l'Agence Régionale de Santé appelle à la vigilance
Par Anaelle EDOM
24/05/2016 - 16:21
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21
Guadeloupe
L’Agence Régionale de Santé (ARS) lance une nouvelle campagne de prévention contre la ciguatera, l'intoxication alimentaire causée par la chair de certains poissons infectés. L'année dernière en Guadeloupe et dans les îles du nord, quarante-cinq personnes ont été touchées par la ciguatera. On ne note pas de crise sanitaire majeure mais l’ARS appelle à la vigilance.
La ciguatera, cette intoxication alimentaire due à la chair de
certains poissons touche trois à quatre personnes chaque mois en
Guadeloupe. Cette intoxication est donc plus que jamais présente dans nos
eaux.
C'est après avoir ingurgité une toxine présente sur les algues des récifs coralliens abîmés que certains poissons peuvent être contaminés. Ce qui explique la présence de cette fameuse intoxication alimentaire dans la Caraïbe. De ce fait, l'Agence Régionale de Santé (ARS) a actualisé la liste des quatorze poissons concernés.
Et une nouvelle affiche de prévention a été distribuée aux professionnels de la santé et à ceux de la mer.
La plupart des pêcheurs guadeloupéens sont au fait de ces informations. Toutefois, certains estiment que les poissons infectés ne viennent pas des eaux guadeloupéennes. Ils s'affirment vendre et consommer certaines des espèces interdites. Car selon eux, ces dernières péchées dans les eaux guadeloupéennes ne présentent pas de risques.
C'est ce qu'a indiqué un pêcheur moulien sur les ondes de RCI Guadeloupe ce mardi 24 mai 2016. Ecoutez.
Malgré quelques nouvelles suspicions, la liste des poissons interdits divulguée par l'ARS n'évolue pas. Mais, il semble primordial de rappeler que la carangue jaune, le barracuda, la grande sériole, la sériole limon sont interdits à la pêche en tout temps et tous lieux.
La carangue gros-yeux, la noire, la franche, la vieille varech, carreaux, la morue, la blanche et le pagre dents de chien s'ils ont été pêchés au dessus du 16ème parallèle, soit vers Montserrat sont interdits à la vente.
Quant au pagre dents de chien, au pagre jaune et au vivaneau oreilles noires, ils sont déclarés dangereux à la consommation si leurs poids dépassent 1kg. Avec ces indications, il est vrai que le pêcheur doit reconnaitre ces différentes espèces.
Mais le consommateur doit aussi être vigilant sur l'origine du poisson qu'il achète. Pour cela, il n'y a rien de mieux que d'interroger son poissonnier afin de s'assurer de ce que l'on consomme. Et si jamais vous êtes atteints de troubles digestifs après avoir manger du poisson, consultez sans attendre votre médecin, placez également votre repas au congélateur.
On pourra ainsi réaliser des analyses et surtout identifier précisément l'origine de l'intoxication.
C'est après avoir ingurgité une toxine présente sur les algues des récifs coralliens abîmés que certains poissons peuvent être contaminés. Ce qui explique la présence de cette fameuse intoxication alimentaire dans la Caraïbe. De ce fait, l'Agence Régionale de Santé (ARS) a actualisé la liste des quatorze poissons concernés.
Et une nouvelle affiche de prévention a été distribuée aux professionnels de la santé et à ceux de la mer.
La plupart des pêcheurs guadeloupéens sont au fait de ces informations. Toutefois, certains estiment que les poissons infectés ne viennent pas des eaux guadeloupéennes. Ils s'affirment vendre et consommer certaines des espèces interdites. Car selon eux, ces dernières péchées dans les eaux guadeloupéennes ne présentent pas de risques.
C'est ce qu'a indiqué un pêcheur moulien sur les ondes de RCI Guadeloupe ce mardi 24 mai 2016. Ecoutez.
Malgré quelques nouvelles suspicions, la liste des poissons interdits divulguée par l'ARS n'évolue pas. Mais, il semble primordial de rappeler que la carangue jaune, le barracuda, la grande sériole, la sériole limon sont interdits à la pêche en tout temps et tous lieux.
La carangue gros-yeux, la noire, la franche, la vieille varech, carreaux, la morue, la blanche et le pagre dents de chien s'ils ont été pêchés au dessus du 16ème parallèle, soit vers Montserrat sont interdits à la vente.
Quant au pagre dents de chien, au pagre jaune et au vivaneau oreilles noires, ils sont déclarés dangereux à la consommation si leurs poids dépassent 1kg. Avec ces indications, il est vrai que le pêcheur doit reconnaitre ces différentes espèces.
Mais le consommateur doit aussi être vigilant sur l'origine du poisson qu'il achète. Pour cela, il n'y a rien de mieux que d'interroger son poissonnier afin de s'assurer de ce que l'on consomme. Et si jamais vous êtes atteints de troubles digestifs après avoir manger du poisson, consultez sans attendre votre médecin, placez également votre repas au congélateur.
On pourra ainsi réaliser des analyses et surtout identifier précisément l'origine de l'intoxication.
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