Témoignages de riverains après l'assassinat de Grand-Camp

L'émotion est toujours vive au sein de la résidence "les Cannelles" à Grand-Camp, aux Abymes, après le meurtre d'un jeune majeur, au volant de sa voiture. Une enquête pour assassinat, c'est-à-dire un acte vraisemblablement prémédité, est en cours depuis mardi soir (7 octobre), confiée à la brigade criminelle qui tentait encore ce mercredi matin d'interroger les riverains du quartier. 

Plusieurs détonations 

Ces derniers auraient entendu 5 à 6 détonations, puis aperçu le conducteur mortellement atteint à la tête. Un passager aurait pris la fuite pour se cacher avant de revenir à l'arrivée des secours.

Écoutez ces précieux témoignages : 

Moi, j'ai appris ça par ma copine, c'était son cousin. Je trouve ça dégueulasse. Trop de jeunes meurent. Ils font trop la guerre pour rien. Partout, il y a des enfants, il y a une école tout près. Elle dormait et sa maman l'a appelée pour lui dire que son cousin est mort. Elle était sous le choc. Franchement, il vaut mieux rester chez soi. Tu ne peux pas sortir. Même à l'école maintenant, les gens amènent un couteau. Il  (la victime) est venu, à ce qu'il paraît, récupérer un truc. Après, moi, je ne peux pas donner d'informations.

Une autre femme témoigne : 

J'habite à côté. Au moment de la scène, j'ai entendu plusieurs coups de fusil. Juste après, il y a eu un gros boum. Quand je suis sorti sur ma véranda, j'ai constaté qu'il y avait eu un accident. Et tout de suite après, j'ai vu un jeune homme sortir de la voiture et il courait. Je pensais que c'était lui le meurtrier, donc j'ai continué à regarder jusqu'où il allait. Il a couru à toute vitesse. Et juste après, il est revenu sur la scène. Donc, j'ai compris qu'il était du côté passager. Mais voilà, (la victime) c'est quelqu'un quand même que je voyais régulièrement, effectivement, sur les lieux. J'en ai entendu au moins six coups de fusils. C'est assez dramatique parce qu'on ne se sent plus réellement en sécurité. C'est à cette heure-ci que j'avais l'habitude de promener mon petit chien, ma fille. Là, je ne sais plus trop quoi faire.