L'émotion aux Abymes après la mort d'un enfant écrasé par une baie vitrée
Depuis ce vendredi matin, une tragédie bouleverse la commune des Abymes. Un garçonnet de deux ans et demi a succombé des suites de ses blessures, après la chute d’une baie vitrée sur sa tête. Le drame s’est produit au domicile de sa famille à Pointe d’Or. Malgré la prise en charge rapide et un acheminement vers le CHU, l’enfant est décédé la nuit dernière.
Un enfant de deux ans et demi seulement a perdu la vie la nuit dernière après un accident survenu au sein de son foyer. Le choc est immense pour la famille et l’émotion partagée au-delà du cercle intime.
Le maire Éric Jalton a exprimé ce vendredi matin dans un communiqué sa vive émotion, tout en appelant à rechercher les causes.
Selon nos informations, l’accident s’est produit un peu plus tôt jeudi, la baie vitré du logement d’une résidence située à Pointe d’Or, s’est pour une raison qu’on ignore encore, détachée de son rail et est tombée sur la petite victime.
Touché à la tête et placé par les urgentistes dans un coma cérébral, le garçonnet n’a finalement pas survécu.
Une cellule d'aide psychologique
Une cellule psychologique a depuis été mise en place par le CCAS (centre communal d'action sociale) des Abymes, les responsables ont fait appel à des spécialistes pour venir en aide aux parents mais aussi à la fratrie de l’enfant.
Au-delà du deuil, la tragédie soulève de nombreuses interrogations. L’édile en chef de la commune, demande d’ailleurs que les circonstances soient rapidement élucidées.
La conformité des installations dans l’appartement est-elle liée ? Dur à dire pour le moment. Des investigations permettront peut-être d’en savoir plus ultérieurement.
Éliane Guiougou-Firpion, vice-présidente du CCAS des Abymes s’est rendue immédiatement auprès des proches à l’annonce de la triste nouvelle :
Les parents m'ont raconté, c'est une baie vitrée qui est tombée sur la tête de l'enfant et qui a provoqué cet accident et blessé grièvement sur la tête. Il a été emmené au CHU puis il était question de l'emmener à la Martinique pour faire une exploration plus profonde. Sauf que le médecin a déconseillé et l'enfant n'en a pas eu le temps, donc il est décédé après. Un drame qui touche beaucoup la famille et les enfants. Les frères et sœurs. Quand je suis allée ce matin sur les lieux, au sein de la famille et quand j'entends un frère aîné qui dit "je veux voir mon frère, je veux voir mon frère", il ne sait même pas que son frère est décédé. Je me suis dit, c'est quand même très douloureux. Je n'ai pas plus de précisions sur les circonstances. J'ai depuis appelé le bailleur. J'ai aussi rassuré la famille. Nous avons mis en place une cellule psychologique avec des psychologues qui très rapidement prennent en charge la famille. Ensuite, nous poursuivrons l'accompagnement sur les frais funéraires et aussi l'accompagnement après l'enterrement.
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