[DIRECT] Guadeloupe : un accord est signé dans le conflit de la canne, les barrages devraient être levés
La circulation est encore très difficile ce vendredi matin (26 avril). RCI fait le point sur l'état du trafic routier et le conflit de la canne. Une réunion est prévue à 8h30.
Un accord a été signé ce vendredi (26 avril) dans le conflit de la canne, après des semaines de mobilisation des planteurs. La récolte de la canne, qui a pris beaucoup de retard.
Revivez le fil de la journée dans notre Minute-par-Minute.
Si vous ne parvenez pas à le voir, cliquez ici.
Merci de nous avoir suivis. Ce direct est désormais terminé, vous pourrez retrouvez toutes nos infos, dans le fil classique sur www.rci.fm et à l'antenne de RCI.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.
Les barrages devraient être levés dans les prochaines heures
Suite à l'accord signé et à la dernière proposition faite par les collectivités et l'Etat, les blocages de Jarry, déjà assouplis dans la matinée, vont être levés dans l'après-midi.
Sur place, les agriculteurs attendent l'officialisation de l'accord pour libérer les accès routiers.
Un accord est signé !
Après d'âpres négociations, un accord est finalement signé ce vendredi 26 avril, après des semaines de blocage et de mobilisation des planteurs.
Les efforts conjoints de l'État, de la Région et du Département ont réussi à réunir planteurs et l'usine de Gardel, autour d'un accord. Un peu plus de 2 millions 250 000 euros ont été mis sur la table.
Pour le préfet Xavier Lefort, il y a néanmoins un rattrapage nécessaire à faire sur la valeur de la richesse.
Le collectif refuse la proposition et demande davantage à Gardel
Le collectif refuse pour l'instant la proposition et demande à Gardel de mettre un peu plus de 500 000 euros. L'usine cannière refuse pour l'instant.
Nicolas Philippot, le directeur, soutient que Gardel ne pourra pas aller au-delà :
Suspension de séance : « il faut qu'on prenne connaissance des travaux »
Willem Monrose, de l'intersyndicale, explique pourquoi il souhaite une suspension de séance
center
La réunion a débuté
La réunion a démarré à l'Espace Régional du Raizet. L'État met 900 000 euros sur la table, la Région 500 000, le Département 250 000 et Gardel, 500 000 euros.
Le point sur les échanges avec Bernard Solé, sur place.
Après plusieurs échanges, une suspension de séance est décidée entre les parties. Pas de déblocage prévu pour l'instant, selon l'intersyndicale.
Katia : « Nous sommes pacifistes mais nous n'avons pas le choix »
Katia Landre est une exploitante agricole. Elle explique pourquoi elle est présente ce matin et pourquoi, après 18 mois de négociations, les planteurs ne débloqueront pas la zone de Jarry, tant qu'ils n'auront pas obtenu gain de cause.
Ses explications recueillies par Franck Hiroquoy :
Réunion décisive ce matin ?
Dans le cadre du conflit qui oppose l’usinier à une partie des agriculteurs, Xavier Lefort, préfet de la Guadeloupe et Ary Chalus, président du conseil régional, ont convoqué hier (jeudi 25 avril) le directeur de Gardel, Nicolas Philippot.
La Région annonce de nouvelles propositions, lors d'une réunion programmée ce matin 8h30, à l'Espace Régional du Raizet.
Mario, travailleur à Jarry : « C'est la misère pour tous »
Mario travaille à Jarry, non loin du rond-point de Moundong. Il est pénalisé par le blocage des agriculteurs mais, pourtant, il appelle à les soutenir, comme il le confie à Franck Hiroquoy.
« C'est la misère oui, pour nous mais aussi pour les agriculteurs. C'est grâce à eux que nous pouvons manger. Nous sommes tous mobilisés pendant le carnaval mais là, ils sont seuls. Il faut que les Guadeloupéens les soutiennent pour qu'on puisse en finir et trouver une solution. Et, pour nous aussi, ici à Jarry, que l'on puisse travailler normalement ».
Les professionnels de santé parviennent à circuler
Au rond-point de Moudong, Franck Hiroquoy, assure que la situation est relativement calme. Les automobilistes, prévenus en amont, sont peu nombreux. Mais les professionnels de santé, comme les infirmiers, parviennent à circuler.
Sur place, Christian, exploitant agricole, a eu une longue explication ce matin avec le directeur de cabinet du préfet. Il affirme sa détermination.
On en a marre de répéter les choses. Depuis l’an passé, on a expliqué nos problèmes. On a pris le temps de voir toutes les collectivités
Blocage de Jarry : « Nous sommes assommés ! »
Le second jour de blocage de la zone industrielle de Jarry a des répercussions importantes pour les 6000 entreprises de la zone, dont environ 70% de TPE-PME.
C'est ce qu'a expliqué Philippe Gothland, le président de l’association EGJ, l'association des entreprises Grand Jarry.
Nous sommes assommés par cette activité de blocage depuis deux jours. Les entreprises sont dans une situation difficile, pour tenir à flot. Et nous subissons des activités de blocage qui se rajoutent aux problèmes. Les journées de non-production seront perdues et non récupérées, sans recettes. Il faut que l’on ait la liberté de circuler, d’entreprendre comme tout citoyen y a droit.
Sur place, la zone est totalement bloquée, comme l'illustre cette vidéo sur les réseaux sociaux.
Eugène Mardivirin : « Si M. Philippot signe la convention, nous débloquons tout de suite »
Eugène de Mardivirin, l'un des porte-paroles du collectif des planteurs, a réagi ce matin, en direct du journal de 7h sur RCI, avant la réunion prévue ce matin, à 8h30.
On verra bien si tout le monde est prêt à jouer le jeu. On y va avec sérénité, si M. Philippot est prêt à faire quelque chose pour la filière de la canne, il n’a qu’à signer la convention qu’on lui a envoyé et nous on va débloquer.
L’un des porte-paroles du collectif des planteurs estime que le blocage est légitime pour « défendre une économie ».
Aujourd’hui, la canne, c’est une histoire de Guadeloupéens, pas juste une question d’agriculteurs
Pour lui, les politiques, en général, n’ont pas assez soutenu le mouvement.
Votre Avis nous intéresse : notre questionnaire à retrouvez sur notre chaîne Whatsapp
Que pensez-vous des blocages ? Votre Avis nous intéresse.
RCI vous invite à répondre à notre questionnaire sur notre Chaîne Whatsapp.
Pour cela, cliquez ici et partagez votre sentiment en cliquant ici : Chaîne Whatsapp RCI INFOS GUADELOUPE
Le directeur de cabinet du préfet tente de négocier la levée des barrages
À 6h30, le directeur de cabinet du préfet de Guadeloupe tente de convaincre les planteurs de libérer les accès.
Une cinquantaine d'agriculteurs sont présents.
Le représentant de l'Etat assure entendre les revendications mais explique ne pas être d'accord sur la forme, les planteurs, eux, soutiennent ne plus avoir rien à perdre.
Sully Pandolf : « Tout est bloqué à Jarry »
Joint ce matin, en direct, Sully Pandolf, le directeur général de Trafikera, décrit la situation : « tout est bloqué à Jarry, les entrées et les sorties, les trois axes. A la fois l'accès par Pointe-à-Pitre, la voie verte et l'accès par le sud ».
Il est donc conseillé d'éviter Jarry ce matin.
Une réunion à 8h30
Les planteurs l'affirment : ils ne bougeront pas. Ce matin, ils attendent les résultats de la réunion prévue ce matin, à 8h30, à l'Espace Régional du Raizet.
Une quarantaine de gendarmes sont présents. Tout se passe dans le calme.
Les autorités préfectorales ont demandé de libérer les accès, expliquant qu'il n'y aurait pas de négociation sous la contrainte.
Jarry est toujours bloquée
Routes de Guadeloupe vous informe :
Situation inchangée sur la zone de Jarry :
- Au niveau du giratoire RD24, Boulevard de la Pointe Jarry, près du siège de Routes de Guadeloupe,
- De même pour La Voie Verte (RD32), au niveau du carrefour de la rue Henri Becquerel...
- Ainsi que, l'accès par l'échangeur de Jabrun (RN10) de nouveau bloqué...
Routes de Guadeloupe vous recommande d'éviter la zone de Jarry.