Entre colère et tristesse, Natacha Ramalingon a été enterrée à Saint-François

Au terme d'une messe chargée en émotion, c'est un cortège de 250 personnes environ qui a accompagné Natacha Ramalingon dans son ultime demeure, au cimetière des Raisins Clairs, ce vendredi après-midi. 

Tuée de six coups de couteau par un ex-compagnon violent le 1er octobre, cette Saint-Franciscaine a été décrite par ses proches comme une femme gentille, simple et ouverte. Âgée de 38 ans, elle était puéricultrice dans une crèche de Marly le Roi, dans les Yvelines, depuis son déménagement dans l'Hexagone il y a neuf ans. Sa commune d'adoption lui a également rendu hommage lors d'une marche blanche la semaine dernière.

Dans sa ville d'origine, de nombreux témoignages de soutien se sont exprimés, notamment dans un registre de condoléances ouvert par la mairie. Les élus de la commune, dont Laurent Bernier, tout comme la maire du Moule Gabrielle Louis-Carabin et la députée Justine Bénin ont également assisté aux funérailles en soutien à la famille.

Incompréhension

À Saint-François, l'incompréhension demeure après ce féminicide intolérable. Le prêtre a d'ailleurs souligné la violence de ce geste et l'injustice qui a conduit au décès de cette trentenaire, lors de la cérémonie religieuse, ce vendredi.

Mère de deux jeunes filles de 15 et 20 ans, Natacha Ramalingon est, encore une fois, une victime de trop de ce dramatique phénomène de société qui a déjà vu 120 femmes mourir sous les coups de leur compagnon en 2019 en France.

Dans le cortège funéraire, plusieurs proches de la Saint-Franciscaine ont d'ailleurs plaidé pour une peine exemplaire à l'encontre de son meurtrier afin de faire reculer les violences faites aux femmes.