Après la mort de Kimaël, 16 ans, une marche blanche à Pointe-à-Pitre pour dire stop à la violence
Dire stop à la violence, c’était l’objectif de la marche blanche qui a lieu ce samedi (25 janvier), à Pointe-à-Pitre. Un rendez-vous organisé par la municipalité et un collectif d’associations à la suite des récents faits de violences, notamment le décès dimanche 12 janvier du jeune Kimaël.

Face aux actes de violences et notamment le décès tragique du jeune Kimaël, le 12 janvier dernier, en marge du carnaval, la mairie de Pointe-à-Pitre a organisé, ce samedi (25 janvier), une marche blanche contre la violence en collaboration avec la famille de la victime.
Le rendez-vous était fixé à 8 heures sur le boulevard Gerty-Archimède, au niveau du rond-point d'auto Guadeloupe.
Dépôt de gerbe rue Frébault
Le cortège, vêtu de blanc, symbole de paix et d'espoir, a marché en direction de la rue Frébault et a fait une halte sur le lieu de l'agression de Kimaël pour procéder à un dépôt de gerbe.
La marche blanche a ensuite gagné la place de la Victoire où était installé un village de sensibilisation à la sécurité, auquel ont pris part des acteurs institutionnels, privés, associatifs, ainsi que les membres du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).
Promouvoir le respect
Cette marche blanche et ce village sont une action forte pour dire non à la banalisation de la violence et promouvoir le respect.
Cécile Boucaud, 5ème adjointe au maire, en charge de la démocratie participative et de la citoyenneté, est revenue sur l’importance d’une telle action, ainsi que sur les mesures que la municipalité prévoit pour agir contre la violence :
J'ai été contactée par Madame Ouikede, la maman de Kimaël, qui voulait vraiment cette marche pour que ça ne recommence pas. Elle veut la paix, que cette jeunesse guadeloupéenne puisse comprendre que ça ne sert à rien et que ce sont des familles qui se retrouvent en souffrance. Il est essentiel de faire comprendre à cette jeunesse qu'il y a d'autres façons de se parler, d'autres façons de se faire comprendre et de faire comprendre aussi aux Guadeloupéens, à tout un chacun, que nous, citoyens, nous sommes tous responsables de ce qui se passe chez nous. D'ailleurs, le 7 février, nous allons organiser une séance de CSPD sur la violence aux abords des établissements scolaires. La maman de Kimaël veut elle aussi travailler dans cette direction, pour l'accompagnement et délivrer des messages aux jeunes. L'association que je préside, Solidarité Maman Solo, et l'association Force et Courage, ont l'intention de mener d’autres actions, de ne pas s’arrêter là.
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