Sargasses : une atmosphère irrespirable au quartier de la Pointe à Bacchus

Par 25/06/2024 - 08:52 • Mis à jour le 25/06/2024 - 19:31

Les sargasses sont de retour sur nos côtes. En plus de nuire à l'environnement, elles affectent le quotidien des populations des zones touchées par les échouements. Un calvaire pour les habitants qui doivent composer avec l'odeur, la perte d'appareils électroménagers et bien d'autres désagréments. Reportage.

    Sargasses : une atmosphère irrespirable au quartier de la Pointe à Bacchus
Les sargasses, un vrai fléau à la Pointe à Bacchus. Photos : Lynda Cayarcy.

Dans le quartier de la Pointe à Bacchus, les riverains sont unanimes quand il s'agit des sargasses.

Ce n'est pas évident du tout du tout.

C'est vraiment impossible.

C'est insupportable, mais malheureusement, c'est la nature.

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Les algues brunes nuisent à leur qualité de vie au quotidien. Pour Marie-Ketty, c'est invivable.

On ne peut pas vivre avec l'odeur. Il y a ma clim et tout ça qui ne fonctionnent pas bien. Et puis, on a du mal à respirer. Parce que moi, je fais des allergies et tout ça. Ce n'est pas évident de vivre comme ça avec la sargasse. Ce n'est pas évident du tout du tout. Il faut fermer la porte. Même quand tu dors la nuit et tout ça, il y a l'odeur qui t'empêche de dormir.

Une situation difficile

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Impuissants face au phénomène et à ses contraintes olfactives, nombreux sont ceux comme Danielle qui envisagent de déménager pour fuir le problème.

Ça abîme tout ce qu'on a en électroménager : les bijoux, la vaisselle, ça agit aussi sur le carrelage. La première fois que c'est venu, on a fait avec, mais cette fois-ci, c'est vraiment insupportable, parce qu'il y a beaucoup de gens qui ont déménagé déjà pour la première vague de sargasses. Et là, maintenant, je me rends compte que plus on est dedans, moins on le supporte. Donc moi-même, je pense partir d'ici. Vu l'odeur, on a l'impression que ça va nous rendre malades.

Marie-Ève, de son côté, suggère davantage de mesures spécifiques pour couvrir les dommages causés par les sargasses.

Je vois que la ville de Petit-Bourg fait beaucoup d'efforts, mais malheureusement, l'échouage, plus souvent que rarement, c'est dans la nuit. Ils essaient de faire le si peu qu'ils puissent. Ce n'est pas évident. Au niveau assurance, on n'est pas couverts par rapport à ça.

En attendant, la vie se poursuit dans le quartier au gré des échouements d'algues brunes.

 


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