La ville des Abymes recycle ses vieux ordinateurs ! 

Vous avez forcément chez vous de vieux ordinateurs, des tablettes, dont vous ne vous servez plus, l’association AGDIL (Association Guadeloupéenne pour le Développement de l’informatique Libre ) se charge de les récupérer, de les rénover et de les vendre ou les donner aux plus nécessiteux.

C’est dans cette vision qu’une convention avec la ville des Abymes a été signée. Elle permet à l’association de récupérer tous les outils informatiques obsolètes que peut donner la mairie. Une initiative qui s’inscrit dans l’enjeu écologique actuel, car aujourd’hui, Dominique M’Taou, le président de l’association est catégorique sur le côté écologique de cette initiative :

Lorsqu’on prolonge la vie d’un simple ordinateur portable, on évite la production de 473 kg de gaz à effet de serre,1 kg de plastique ,1,5 kg de minerais et l’utilisation de plus de 3 500 L d’eau douce

L’association se compose d’une dizaine de bénévoles, tous dévoués à récupérer et réparer les équipements qu’ils reçoivent de plusieurs organisations, comme les écoles, les entreprises, : « on vérifie avant avec les donneurs que l’outil soit bien réparables, car certains demande trop de matériel et de temps, écologiquement on ne s’y retrouve pas », continue le président de l’association, d’un air passionné. 

Que devient le matériel récupéré ? 

Une fois l’ordinateur remis à neuf, Dominique M’Taou et ses associés ne gardent pas tout ce matériel, ils l’offrent à ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir s’offrir ce type d’outil, ou alors à des écoles. « C’est une chance pour ceux qui n’ont pas accès à l’informatique chez eux, les personnes âgées par exemple, qui veulent simplement s’occuper de l’administratif sans voir des tonnes de paperasse s’accumuler chez elles », se réjouit Emmanuel Gency, le directeur en charge du numérique et de l’informatique à la ville des Abymes. 

Ainsi, la mairie de la ville va participer à cette vaste opération de récupération qui permet déjà à l’association AGDIL de récupérer une trentaine d’ordinateurs, de téléphones et autres par mois. Dominique M’Taou observe cependant que « pendant le Covid, nos stocks se vidaient quasi instantanément, en ce moment c’est plus calme ».