Guadeloupe : les sargasses pèseront-elles sur la saison touristique 2024 ?
Il y a un an, l’archipel subissait d’importants arrivages d’algues brunes sur les côtes. Pour l’instant, la région bénéficie d’une relative accalmie. À Capesterre-de-Marie-Galante, certains avaient quitté le littoral, d’autres commencent à revenir. Témoignage.
Les sargasses vont-elles épargner la saison touristique 2024 ? En 2023, le début d’année avait été marqué par des forts arrivages de bancs d’algues brunes sur nos côtes.
En sera-t-il de même cette année ? C’est une crainte pour les professionnels. Depuis une dizaine d’années, la ville de Capesterre de Marie-Galante, de par sa géographie, fait partie des territoires les plus impactés par les échouages.
Face à la situation, certains riverains et professionnels avaient fait le choix de quitter le littoral de la commune pour échapper aux émanations liées à la décomposition des algues.
Séduit par le potentiel de Marie-Galante
Pourtant, depuis quelques mois, d’autres reviennent ou s’installent à Capesterre, séduits par le potentiel de la commune marie-galantaise. Cédric Cléambou, vient ainsi de Petit-Bourg, depuis bientôt un an, il s’est installé sur la Grande Galette où il est le responsable du BK, un bar-lounge restaurant situé sur la plage de la Feuillère.
Les débuts n'ont pas été faciles mais il y croit.
Je suis installé depuis le mois d’avril. Ça nous a impactés au début avec les odeurs, le matériel qui a souffert, la clientèle qui ne venait pas… À partir du mois de juillet, il y a eu de l’amélioration avec la mise en place de la barrière anti-sargasses au large de Capesterre qui fait que nous avons pu souffler à partir du mois d’août. Nous avons bien recevoir les clients dans un cadre agréable
Pour lui, l’île de Marie-Galante a un vrai potentiel.
Je pense qu’il ne faudrait pas tarder à faire le retour avec nos Guadeloupéens et nos Marie-Galantais
Selon le dernier bulletin Météo-France, la menace d’échouement de sargasses pour les 15 prochains jours est « limitée » : « les détections autour de Tobago sont prises dans un flux de secteur est dominant. La majeure partie devrait évacuer en Mer des Caraïbes en restant au sud de Sainte-Lucie. Mais il reste possible que quelques radeaux ou filaments isolés remontent vers nos îles via le courant des Antilles ».
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