Des projets du Cirad pour rendre nos fruits et légumes plus résistants

« Antracnose », « citrus greening » : deux noms de maladies qui attaquent l'igname pour le premier et les agrumes, pour le second.

Depuis 1995, les équipes du Cirad Antilles-Guyane étudient les variétés et créent des hybrides résistantes aux maladies grâce à des croisements. Avec un double objectif : déterminer les variétés capables d'assurer des rendements suffisants et de résister aux maladies.

Plusieurs projets sont menés actuellement : Projet Vedet pour l'igname, Pilotab pour une agroforesterie respectueuse de l'environnement pour ne citer que ceux-là.

Pour faire le point sur les avancées de ces projet, le président de la Région Guadeloupe Ary Chalus était en visite sur le site de Neufchâteau à Capesterre-Belle-eau. Il se réjouit des découvertes et des avancées en cours.

Comme chaque 2 ans, nous faisons une visite pour voir comment évolue la recherche. C’est une grande satisfaction si les choses évoluent dans le sens de nos agriculteurs pour pouvoir les protéger des maladies qui existent 

10 millions d'euros d'investissement

La région  Guadeloupe finance à hauteur de 10 millions d'euros les activités de recherche du Cirad notamment via le Feder.

Les enjeux de la recherche pour l'agriculture de l'archipel sont considérables comme l'explicite la directrice du Cirad Antilles-Guyane, Magali Lesueur Jannoyer, en visant à une agriculture guadeloupéenne plus agro-écologique, pour s’affranchir des intrants chimiques (pesticides ou engrais)

L’idée, c’est de proposer des variétés qui soient plus tolérantes à certaines maladies et qui évitent l’usage de ces intrants chimiques mais aussi de proposer des nouveaux modes de culture, en agro-écologie ou agro-foresterie avec l’association de plantes qui se rendent service mutuellement. Mais l’objectif, c’est aussi de proposer de nouveaux produits ou d’élargir la gamme pour avoir des systèmes alimentaires plus durables