Un salon virtuel de la mobilité pour les futurs étudiants

Nous sommes à seulement trois mois des grandes vacances et peut-être que certains jeunes préparent déjà le grand départ en vue de leurs études post-bac. C’est dans ce contexte qu’un salon virtuel était organisé au CRIJ.

Préparer son départ pour les études supérieures, c’est une grande étape dans la vie d'un élève. C'est notamment le cas de Lauriana, âgée de 18 ans. Actuellement en terminale au lycée de Port-Louis, elle a participé au salon virtuel. Son objectif est de réaliser des études de sociologie à Toulouse. Elle est désormais sereine pour la suite.

Cela m’a été très utile. Je pense que j'ai toutes les clés en main. Parce que c'est vrai que je stressais beaucoup concernant les demandes de logement et aussi concernant la bourse. Et puis ce salon m'a énormément rassuré.

Préparer au mieux ces jeunes

Rassurer les élèves, mais aussi d'une certaine manière les familles, c’est tout l'enjeu de ce rendez-vous. Bernard Zora est directeur du CRIJ de la Guadeloupe.

C'est important de rassurer les familles et les jeunes parce qu'en général, aujourd'hui, les parents partent accompagner les jeunes, vont installer leur enfant. Mais ça ne suffit pas. Pour nous, il faut vraiment quelqu'un là-bas, que ce soit un jeune qui peut faire un retour d'expérience, un retour de témoignage et qui peut accompagner le jeune. Entre jeunes, ils se comprennent, ils parlent le même langage, donc c'est important qu'ils soient accompagnés de pair-à-pair.

Alors, quels sont les pièges à éviter ? Cynthia Rigot est responsable de l'espace numérique à Info Jeunes Guadeloupe et nous donne des pistes.

Les pièges à éviter, c'est surtout au niveau de la recherche de logement. Bien souvent, on n'a personne sur place pour visiter et il faut booker un logement avant de partir. Et bien souvent il y a des arnaques qui se font. Donc, on prépare le jeune, à savoir ne pas envoyer d'argent avant d'avoir quelque chose de sûr.

Rappelons qu'une série d'ateliers sera proposée durant le mois de mai pour aider ces jeunes dans leur projet post-bac. Lauriana, de son côté, ne perd pas de vue sa licence de sociologie.