Rentrée 2024 : 900 enfants attendus dans les écoles de Basse-Terre

Par 29/08/2024 - 09:00

Les écoles maternelles, primaires et la crèche accueilleront près de 900 élèves, lundi (2 septembre), dans le chef-lieu, où tout est fin prêt pour cette rentrée 2024.

    Rentrée 2024 : 900 enfants attendus dans les écoles de Basse-Terre
Photo d'archives

Basse-Terre sera prête pour la rentrée scolaire. Près de 900 enfants seront accueillis, dès lundi (2 septembre), dans les quatre maternelles et les trois écoles primaires du public de la ville, auxquelles il faut ajouter la crèche municipale flambant neuve de Rivière-des-Pères.

Mardi (27 août), les personnels d'entretien se sont positionnés. Vendredi (30 août), ce sera au tour des enseignants de faire leur rentrée.

Le nombre d’élèves stable

A Basse-Terre, par rapport à 2023, les chiffres sont stables, comme l’indique le maire de la ville, André Atallah.

En règle générale, en Guadeloupe, le nombre d’enfants scolarisés diminue. Nous, on est resté relativement stable parce qu’il y a aussi des élèves qui viennent des communes des alentours. C’est plus commode pour certains parents d’avoir une école ou une crèche à côté de leur lieu de travail, puisque Basse-Terre est une ville centre. On a environ 10 des enfants qui viennent des communes avoisinantes.

1 200 000 euros de travaux

La rentrée 2024 est un vrai challenge pour la ville de Basse-Terre, comme l’explique le maire, André Atallah.

Pour cette année 2024, c’est le premier budget en termes d’investissements. Nous sommes environ à 1 200 000 euros de travaux et de mise aux normes. Je ne parle pas de gros travaux parasismiques, ce sera un autre chantier.

Parmi les travaux qui ont été réalisés, les revêtements de sol, les sanitaires refaits, les peintures, sécurisation des portails d’accès, etc.

Installation de citernes

L’une des priorités de la municipalité, c’est l’accès à l’eau pour les élèves. Aucun enfant scolarisé à Basse-Terre ne doit manquer d'eau potable et ne doit perdre un seul jour de sa scolarité. C'est le défi lancé par la ville.

Et pour y parvenir, elle a réalisé un investissement assez lourd. Les précisions du maire de Basse-Terre, André Atallah.

Il a commencé fin 2023 et il s’est terminé en 2024. Et au moment où on parle, l’ensemble des écoles - primaires, maternelles et crèche -, auront des citernes. Elles nous ont coûté chacune 10 000 euros. Ce sont des citernes avec de l’eau potable, avec un système de maintenance informatisée. Donc on aura en permanence de l’eau potable, malgré les coupures. Et j’en profite pour remercier l’Office de l’eau qui a été un gros partenaire, nous permettant d’assumer un investissement aussi lourd. Mais là aussi, c’est dans l’intérêt des enfants. Nous avons certaines écoles, notamment Chevalier Saint-Georges, où, plusieurs jours dans l’année, on a été obligé de fermer parce que l’académie nous dit que s’il n'y a pas d’eau, à midi il faut fermer. Imaginez les parents qui travaillent à Petit-Bourg, à Vieux-Habitants… à qui ont dit à midi venez chercher vos enfants. On est conscient que c’est un très gros investissement, mais cela vaut la peine car on sait très bien que la problématique de l’eau sera récurrente.

A ECOUTER L’entretien intégral de Pierre Emmanuel avec le maire de Basse-Terre, André Atallah


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.

Tags