Réforme du bac : les élèves pris en otage selon le SNES-FSU
Les représentants du SNES-FSU Guadeloupe, le syndicat du second degré ont réuni ce mardi 15 octobre 2019 leurs collègues des autres lycées à Baimbridge. Il était question de la mise en oeuvre, chaotique selon eux de la réforme du bac.
Des manuels scolaires inexistants, des emplois du temps mal organisés, des classes surchargées, le bilan est lourd selon le SNES-FSU Guadeloupe concernant la réforme des lycées.
Ils étaient réunis ce mardi 15 octobre à Baimbridge avec d'autres de leurs collègues pour dénoncer l'application de la réforme et ses enjeux sur l'avenir des lycéens.
Selon Laïdi Ben Haddou, co-secrétaire académique du SNES-FSU Guadeloupe : "Les élèves sont clairement pris en otage. Car concernant la réforme du bac, on leur a pas demander leur avis. On est inquiet quant à l'état psychologique des élèves."
L'autre enjeu : l'application d'un bac local
Selon Laïdi Ben Haddou, l'enjeu serait également dans l'application d'un bac local qui remettrait en cause l'égalité dans l'éducation. "L'autre inquiétude et jusqu'à présent, les élèves passaient le bac avec le même sujet. Désormais, il y aura un sujet par établissement. Conséquence, ces élèves ne pourront pas continuer leurs études dans le supérieur parce que ça pourra leur fermer les voies de l'excellence si c'est le cas. C'est une rupture d'égalité" affirme t-il.
Pour l'heure, le SNES-FSU souhaite sensibiliser à cette réforme des lycées. La construction d'une éventuelle mobilisation est prévue dans le courant de janvier ou février 2020 pour demander le report de l'application de la réforme.
Le reportage complet ci-dessous avec Laura Latchan :
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