Lutte contre le harcèlement scolaire : le collège Aurélie Lambourde montre l’exemple
En cette journée nationale « Non au harcèlement », les établissements scolaires se sont mobilisés pour sensibiliser les élèves et briser le silence. Ce jeudi matin (6 novembre), au collège Aurélie Lambourde, aux Abymes, des ateliers et des activités ont été organisés autour d’un message essentiel : ne pas rester seul et en parler.
Se faire insulter, manger seul, lire des moqueries sur son téléphone. Quand ça se répète, c’est du harcèlement.
En cette journée « Non au harcèlement », les établissements se mobilisent.
Ce jeudi matin (6 novembre), au collège Aurélie Lambourde, aux Abymes, des ateliers et des activités ont été organisés pour sensibiliser les élèves.
Le message essentiel : ne pas rester seul et en parler. Pour aider, des collégiens formés comme ambassadeurs de la lutte contre le harcèlement sont à l’écoute de leurs camarades.
A eux, il est plus facile de se confier, de dire ce qu’on vit et de chercher de l’aide.
« Plus simple de nous parler »
François-Xavier, Annabelle et Lyah ont accepté de raconter leur engagement et le rôle qu’ils jouent auprès des autres élèves.
A ECOUTER François-Xavier, Annabelle et Lyah
Labellisé niveau 3
Le recteur, Gabriele Fioni, a fait étape au collège Aurélie Lambourde. Il est venu observer concrètement la mise en place du programme Phare, la référence nationale de lutte contre le harcèlement. Le collège a reçu à cette occasion sa labellisation de niveau 3.
C'est le seul collège de Guadeloupe continental qui est certifié au niveau 3. On a un projet national qui s'appelle le projet Phare et on a uniquement deux établissements dans toute la région académique certifié au niveau 3, celui-ci et l'autre à Saint-Martin, le collège Mont des Accords. Ça veut dire qu'ils ont mis en place toutes les actions qui sont prévues pour lutter contre le harcèlement. Ça va de la sensibilisation, aux ateliers et aussi à l'engagement des parents, qui doivent être vraiment partie prenante dans la lutte contre le harcèlement.
« S’accepter et se tolérer »
Pour le recteur, « il n’y a pas de petits ou de grands harcèlements. Il ne doit tout simplement pas y en avoir ».
Toute forme d'harcèlement est à condamner. On peut plaisanter, on peut faire une blague, mais ça doit s'arrêter là. Une moquerie qui est répétée deux fois, trois fois, dix fois, mille fois, ce n’est plus drôle. Et au-delà des aspects purement juridiques, on doit redécouvrir les fondements du vivre ensemble. Vivre ensemble, ça veut dire accepter son prochain pour ce qu'il est avec, ses qualités et ses défauts, et ne jamais rentrer dans une logique de suppression de l'autre qui est vraiment quelque chose qui n'a pas sa place dans notre société et encore moins dans un milieu scolaire. Dans les milieux scolaires, il faut apprendre justement à s'accepter, à se tolérer et vraiment regarder, comme je le dis toujours, les qualités des autres plutôt que leurs défauts.
Selon une récente note du ministère de la Justice, le nombre de signalements de cas de harcèlement scolaires, au niveau national, a explosé avec 10 130 cas enregistrés en trois ans. Près de 6 incidents sur 10 sont des violences verbales
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