Les parents d’élèves de l’école Robert Freti dénoncent des conditions sanitaires catastrophiques
À l’école primaire Robert Freti de Petit-Bourg, les sanitaires sont dans un état déplorable depuis une coupure d’eau survenue le 19 novembre dernier. Malgré le retour de l’eau, l’hygiène reste préoccupante et suscite la colère des parents d’élèves.
Les parents d’élèves de l’école primaire Robert Freti à Petit-Bourg ne décolèrent pas. Depuis une coupure d’eau survenue mardi 19 novembre, l’accès aux sanitaires est perturbé.
Si l’eau est revenue ce 26 novembre, leur état reste critique.
Des toilettes dans un état déplorable
Avec 243 élèves scolarisés dans l’établissement, Michael Marcel, président du comité des parents d’élèves ne comprend pas qu’une telle situation soit possible.
On a une partie des toilettes au niveau des maternelles qui sont en fonction, mais pas toutes. Il y en a qui sont fermées, qui ne sont pas accessibles. De l'autre côté, sur la partie primaire, les arrivées d'eau ne sont pas bien faites. Pourtant, on sait qu'il y a de l'eau à l'école. Les toilettes ne sont pas forcément désinfectées. Il y a des lavages à l’eau maintenant. On a un relais avec la direction, mais on ne sait pas forcément si on est entendu.
Ces conditions d’hygiène suscitent l’indignation des parents, contraints de faire preuve d’ingéniosité pour pallier les défaillances. Axelle, maman d’un élève de 5 ans, a témoigne :
La maîtresse a passé des lingettes sur les WC avant qu'ils y aillent. Sinon, c'est avec les bouteilles qu'on relève. Après, au niveau de l'école, ils s'adaptent pour quand même pouvoir accueillir les élèves, mais c’est difficile.
Des travaux promis mais sans calendrier défini
Selon le comité des parents d’élèves, la direction de l’école aurait assuré que des travaux de rénovation des sanitaires étaient programmés. Cependant, aucune date précise n’a été communiquée, laissant les familles dans l’incertitude.
Face à cette situation, certains parents envisagent des mesures radicales. Si la situation perdure encore trop longtemps, certains parents envisagent de garder à la maison leurs enfants le temps que les conditions d’hygiène redeviennent normales.
Sollicitée pour une interview, la directrice de l’école n’a pas pu répondre à nos questions, étant en déplacement. De même, la municipalité n’a pas donné suite à nos demandes avant la publication de cet article.
Pour les parents, l’attente devient insoutenable. Ils espèrent une action rapide pour rétablir des conditions d’hygiène dignes pour leurs enfants.
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