Le sport à l’école est-il suffisamment valorisé ?

Ce mercredi marque la journée nationale du sport scolaire. L’occasion de nous interroger sur la place laissée à la pratique sportive dans le cadre de l’école de nos jours.

Alors que les sportifs guadeloupéens ont brillé à l’international remportant de nombreuses médailles lors des Jeux olympiques et paralympiques, la question de savoir comment ils ont pu donner une place à la pratique de leur sport dans le cadre scolaire se pose.

A ce titre, Luidji Midelton, 25 ans, est épéiste membre de l’équipe de France aux Jeux olympiques, médaillé d’or aux championnats d’Europe de cette année, et nous a confié avoir choisi l’option sports études pour devenir un sportif de haut niveau.

Moi, très tôt, j'ai été orienté vers la pratique du sport, mais en club. Bien sûr, j'ai découvert le sport grâce aux activités telles que les activités UNSS ou les activités qui étaient dispensées après les cours. Donc, c'est comme ça que j'ai un peu touché au sport. Après, je me suis orienté vers les clubs. Une fois que j'ai eu l'âge de 13 ans, 14 ans, je suis passé par un cursus, on va dire, sport-études. Du coup, le sport était lié avec ma pratique scolaire. Donc, malgré mes entraînements de ma pratique de haut niveau dans l'Escrime, j'avais quand même une bonne part de sport vu mon cursus.

Mais de manière générale, et dès le premier degré, la place du sport à l’école est-elle suffisante ? La France est souvent considérée comme mauvaise élève à ce sujet quand dans d’autres pays, le sport se fait au quotidien à l’école. Pourtant, depuis 2022, la volonté du gouvernement en vue des Jeux olympiques était de mettre en place une demi-heure de sport obligatoire par jours à l’école. Une mesure qui semble avoir du mal à être effective et qui concurrencerait l’EPS (éducation physique et sportive) à laquelle les élèves ont déjà droit.

Décryptage

Qu’en est-il réellement ? Pour en savoir plus, nous recevons ce soir :

-Ketty Labau, directrice régionale de l'UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire)

- Isabelle Sahai, en charge mission développement du sport scolaire USEP (Union sportive de l'enseignement du premier degré), élue nationale et vice-présidente du comité USEP Guadeloupe

- Jérôme Chedeville, CTPS : conseiller technique pédagogique supérieur (DRAJES, Délégation régionale académique à la jeunesse, à l'engagement et aux sports)

-Gina Symphor, professeur d'EPS, responsable de la fédération de hand de Basse-Terre, vice-présidente de la Fédération française de Handball.

Vous pourrez réagir via notre ligne WhatsApp au 0690 11 11 10 dès 18h30.