Le CAPEPEG aux côtés de l'école "Génies en herbe"
Les dirigeants du CAPEPEG affichent leur soutien à l'école "Génies en herbe". Pour eux, le dossier est complètement vide et la décision du tribunal administratif va dans le bon sens.
Le CAPEPEG, le collectif des associations des parents d'élèves et parents d'élèves de Guadeloupe lance un signal d'alerte aux pouvoirs publiques.
La présidente, Alexandra Zaïre et Rudy Tessier , le secrétaire ont adressé une lettre ouverte à la ministre de l'éducation, au préfet, aux collectivités et au monde éducatif pour alerter sur de nombreux dossiers pesants sur la vie scolaire des élèves de la région.
Ils dénoncent les coupures d'eau incessantes ou encore la vétusté des établissements. Ils pointent également du doigt l'arrêté préfectoral interdisant l'ouverture de "Génies en herbe", cet établissement scolaire privé hors contrat qui accueille des enfants en situation d'handicap.
"Le dossier était totalement vide"
L'arrêté a justement été suspendu la semaine dernier par le tribunal administratif. Pour Rudy Tessier, secrétaire de CAPEPEG, ce cri doit être entendu.
C'est au pied levé que nous avons pris ce combat. Nous avons fait ce que nous savons faire en faisant jouer notre influence en Guadeloupe. Nous avons constaté que le dossier était totalement vide. Tout ce que le préfet a fait était disproportionné. Et c'est le juge qui le dit. Ce que "Génies en herbe" fait est bon pour la Guadeloupe
Pour rappel , le tribunal administratif de Pointe-à-Pitre a suspendu l'arrêté préfectoral la semaine dernière en attendant que l'affaire soit jugée sur le fond estimant que la fermeture immédiate était "disproportionnée".
Sur les faits présumés de maltraitance, une audience devrait examiner les éléments de l'enquête ultérieurement.
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