Établissements scolaires bloqués : l’Académie Guadeloupe regrette « l’impact » pour les élèves
Ce mardi 28 mars, malgré la fermeture d'un certain nombre de collèges et lycées, le taux de grévistes dans l’Education Nationale n’a pas dépassé les 5,13%. Le Rectorat regrette, en revanche, les conséquences des blocages et dégradations pour la scolarité des élèves.
La mobilisation contre la réforme des retraites a principalement impacté le monde de l’éducation ce mardi, au niveau des collèges et des lycées. Selon le Rectorat, le taux de grévistes était pourtant faible : 5,3% chez les enseignants du 1er degré, 2,11% chez les enseignants du second degré et 3,85% chez les autres personnels du 2nd degré (personnels encadrant, administratifs, sociaux et de santé).
Mais 47 écoles et 18 établissements du second degré ont toutefois été bloqués. Eddy Segur, du syndicat FSU, explique qu’il s’agissait d’une journée de préparation en vue de la grande mobilisation générale prévue ce jeudi.
Dans un autre communiqué, la rectrice de région académique continue de déplorer « les actes de malveillance contre les établissements scolaires (jets d’huile de vidange) » depuis le début des manifestations en janvier mais aussi la pose de cadenas, de chaînes sur les portails, le déversement d’ordures ménagères, de pneus, et même de blocs de béton ainsi la mise à feu de matériel public.
« Pas acceptable »
Pour elle, ces agissements « perturbent lourdement » le bon déroulement de la scolarité des élèves, qui payent un « lourd tribu ».
A ce jour, selon l’Académie, trois collèges sont particulièrement impactés par les blocages : les collège Eugène Yssap (12 jours de blocages, soit 6,67 % de jours de classe non assurés) et Olympe Rame Decorbin à Sainte-Anne (15 jours de blocages, soit 8,33 % de jours de classe non assurés) et le collège Florette Morand à Morne-à-l'Eau (13 jours de blocages, soit 7,22 % de jours de classe non assurés).
Dans son communiqué, la rectrice en appelle « à la responsabilité de chacun ». « Il n’est pas acceptable que les élèves manquent autant de jours de classe en Guadeloupe et ce sont les élèves les plus fragiles qui en subissent le plus les conséquences. Nous devons tous agir, chacun dans notre rôle, pour favoriser l’égalité des chances en garantissant le droit à l’éducation ».
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