Quels sont les impacts économiques du carnaval pour la Guadeloupe ?

La saison du carnaval est bel et bien lancée chez nous. Une saison longue qui a débuté dès janvier, voire fin décembre et qui prendra fin avec les jours gras du mois de mars.

En attendant ces jours gras, tous les dimanches, des milliers de carnavaliers et de spectateurs sont au rendez-vous. Et autour des parades et des déboulés c’est tout un microcosme qui s’active. Il faut dire que pendant cette période, certains acteurs sont particulièrement sollicités. À commencer par les musiciens qui se trouvent au cœur d’un mercato afin de rejoindre tel ou tel groupe.

Une aubaine pour les acteurs du carnaval

Les couturières sont également très prisées, et cela pour tout type de groupe de carnaval, et par les particuliers, membres de groupe à po et peu doué en matière de couture. Le carnaval est aussi l’occasion pour les artistes chorégraphes de se faire un nom, de montrer leur talent, mais aussi de faire vivre leur activité. Et à tout cela s’ajoutent les différentes boutiques et quincailleries plus ou moins spécialisées.

Le carnaval est aussi une vitrine touristique pour la Guadeloupe. Alors qu’il a lieu en pleine haute saison, il permettrait de promouvoir la destination Guadeloupe.

Décryptage

La question se pose alors de savoir quels sont les impacts économiques du carnaval pour la Guadeloupe ? Peut-on les mesurer ? Cela fait-il vraiment une différence pour ses différents acteurs ?

Pour en parler, nous recevons ce soir dès 18h30 :

-Valérie Vidal, présidente de l'association" La boutique du carnaval"

-Louis Collomb, ancien président de l'office du carnaval

-Malia Mkolajak, chorégraphe de Pikanga

-Alex Loquesse, musicien du groupe Avan Van

-Alvin Belrain, trésorier de Mas 2.0 et membre de l’organisation du Karibbean festimas

-Jocelyn Lollia, couturier de Guimbo all stars 

Nous attendons comme chaque semaine vos réactions et questions en direct sur notre ligne WhatsApp au 0690 11 11 10.