Marcus Akbekodo (SMGEAG) : « Le rythme de réparation des fuites d’eau en Guadeloupe a été multiplié par six »

L’un des principaux chantiers du Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe, ce sont les nombreuses coupures d’eaux, qui continuent à pénaliser les clients mais qui ont aussi des répercussions sur l’activité économique. Les sociétés qui produisent des glaçons se disent, par exemple, en pénurie. 

Pour autant, le directeur général délégué du SMGEAG, Marcus Akbekodo, qui était l’invité du journal de 7h de RCI, assure que la situation sur le réseau n’est pas pire que d’habitude.

Au contraire, le syndicat poursuit ses efforts de réparations des fuites.

Aujourd’hui, nous n’avons pas plus de difficulté d’approvisionnement que d’habitude. Les réseaux sont très très dégradés. Notre combat au quotidien, c’est de réduire les nombreuses fuites dont ont parle. Il n’empêche qu’il y a toujours des désagréments pour les usagers et les industriels en particulier. Je comprends tout à fait que les entreprises, qui sont producteurs de glaçons ou d’autres activités qui impliquent l’utilisation de quantités importantes d’eau peuvent être en difficulté 

Mais, selon lui, de gros efforts ont été mis en œuvre pour améliorer le quotidien des Guadeloupéens.

On essaie, avec les tours d’eau, de faire en sorte que des quartiers ne soient pas privés d’eau trop longtemps. On est passé, en janvier, de quatre fuites de réparées par jour à 35 fuites de réparées chaque jour. On a multiplié la cadence par 6