L’usine de Gardel à l’arrêt : en cause des problèmes de production à Albioma
Au grand désarroi des planteurs et des opérateurs de coupe de la canne, l’activité à Gardel est à l’arrêt depuis mardi (11 mars) après-midi.
Cela ne serait pas de la faute de l’unité sucrière si l’usine est à l’arrêt depuis hier. Mais un souci entre Albioma et EDF serait à l’origine de l’arrêt de la production.
Des conséquences sur la campagne sucrière
Une situation qui impactera forcément la campagne sucrière et surtout le tonnage de canne à broyer, ce qui aura aussi une incidence sur le paiement. De quoi inquiéter Alex Bandou, le secrétaire général de l’UPG.
Aujourd'hui, c'est le fait qu'il y a un problème entre Albioma et EDF que Gardel est bloqué. Visiblement, de ce qui nous remonte, c'est que EDF a trop de productions sur son réseau et donc ne peut pas absorber l'électricité produite par Albioma et donc par ricochet Albioma ne peut donc pas produire et donc ne pas brûler la bagasse qui lui est fournie par Gardel. Et en plus le fait que Gardel ne soit pas fourni maintenant par Albioma en électricité et en vapeur, et bien, l'usine est contrainte d'arrêter.
Selon Alex Bandou, ce problème n’est pas nouveau. Depuis le début de la campagne, il y a eu plusieurs épisodes de ce type, jusqu’à ce blocage total survenu hier.
On ne sait pas combien de temps ça va durer, mais il n'empêche qu’il va falloir envisager l'ouverture de négociations pour savoir qui va payer puisqu’il est clair qu'on avait prévu de couper la totalité des cannes et donc avec les jours de retard que nous prenons, que nous accumulons, il est clair que la totalité des cannes ne sera pas coupée.
Le secrétaire général de l’UPG reconnait que cette fois, cet arrêt n’est ni du fait des opérateurs, des planteurs ou encore de l’usine Gardel. Il attend que des discussions soient entamées entre les acteurs de la canne et EDF et Albioma, notamment pour échanger autour des conséquences entrainées par cet arrêt forcé.
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