Les demandes de ruptures conventionnelles en forte hausse en Guadeloupe en 2022

4 024 ruptures conventionnelles individuelles ont été demandées dans le secteur privé en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy selon les données publiées par la DEETS, la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités de Guadeloupe.

Parmi ces demandeurs, des « employés » sur-représentés, un pic de demandes qui intervient dans la grande majorité des cas entre 30 et 39 ans. Ils représentent pas moins d'un tiers des ruptures, davantage dans les secteurs du commerce et des services.

Une donnée qui ne surprend pas l'avocat Albéric Mondonex du cabinet AJM.
 

C'est peut-être un âge auquel se pose plus facilement la question de la reconversion. C'est sûr que lorsque l'on a 55, 60 ans, on attend sagement la retraite. Il y a moins de volonté de Se reconvertir. Autre particularité, c'est la sur- représentation de la catégorie employés. Il constitue 13 % de la totalité des dossiers. Les ouvriers viennent en seconde position, puis, loin derrière, viennent les cadres, 9,8 % des demandes

Mais là encore, maître Mondonex a une explication.

Il n'y a pas 10 000 postes de directeur commercial ou directeur de marketing. La question se posera plus facilement pour un employé, pour un cadre

Enfin, sur les 4 024 demandes, 318 cas n'ont pas été homologués, la faute dans bien des cas, à l'absence d'expertise d'un juriste avant de se lancer dans la démarche.