Le dancehall un business lucratif en Jamaïque

Par 25/02/2019 - 11:49 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:58

Alors que la Barbade fait de Buju Banton sa tête d’affiche du Reggae Festival, son plus gros événement touristique, en avril prochain, est-il besoin de rappeler l’importance de l’économie générée par la musique dancehall ? Pourtant, les chiffres que vous allez découvrir sont impressionnants, ils ont été publiés sur le site "jamaicainobserver.com". Des chiffres qui ne concerneraient que les revenus générés par l’industrie du divertissement dancehall en Jamaïque seulement. Reste à imaginer ce que ça peut représenter dans le monde entier.

    Le dancehall un business lucratif en Jamaïque

Alors que la Barbade s’apprête à accueillir Buju Banton, parmi les plus gros événements musicaux cette année, au reggae festival en avril prochain et en fait même la tête d’affiche principale du plus gros événement touristique barbadien, est-il besoin de rappeler l’importance de l’économie générée par la musique dancehall ? Pourtant, ces chiffres sont impressionnants. 71 milliards de dollars jamaicains, ce serait les revenus générés par les événements Dancehall en Jamaïque sur quatre ans entre 2012 et 2016 : soit environ 500 millions d’euros. C’est un professeur de l’université des West indies, le docteur Sonjah Stanley Niaah,  qui a fait cette révélation lors d’un colloque très sérieux, le Grounation, ayant pour thème la valeur et la portée culturelle de la musique dancehall, organisé Au Musée Jamaïcain de la Musique.

 Deux millions de personnes en vivent

Selon le Dr Stanley, le divertissement dancehall  fait vivre près de deux millions de personnes. Alors ce n’est pas la première fois que la question des revenus économiques générés par cette industrie est posée mais cette fois, ces chiffres impressionnants seraient recoupés avec ceux d’une étude des Nations Unies publiée en mars 2018. Le Dr Stanley fait remarquer que contrairement à d’autres secteurs, il n’y a aucune infrastructure, aucune politique d’Etat et qu’une structure est nécessaire pour développer et soutenir de jeunes artistes, comme on le ferait de jeunes sportifs qui sont très tôt détectés à l’école et orientés vers des filières.