Le MEDEF, la CCI et la Fédération Régionale du BTP demandent la réouverture de la carrière de Deshaies

42 salariés sont concernés. Il y a aussi les sous-traitants, les transporteurs, prestataires et fournisseurs qui se retrouvent dans une situation dramatique avec l'arrêt de la carrière de Deshaies.

C'est ce qu'on peut lire dans le communiqué co-signé par les présidents de l'UDE-MEDEF, de la CCI des Îles de Guadeloupe et de la Fédération régionale du BTP. Bruno Blandin et Patrick Vial-Collet et josé Gaddarkhan se mobilisent donc pour soutenir une économie du BTP déjà en grande difficulté.

Une date butoir est avancée pour la reprise des activités de la Société antillaise de Granulats. Il s'agit du 28 février 2025. Passé cette date, "la situation obligera les dirigeants de l'entreprise à prendre une décision radicale aux conséquences irrévocables".

Danger sur le BTP

Pour Bruno Blandin, la fermeture de la carrière a un impact négatif sur les chantiers comme celui du nouveau CHU, Patrick Vial-collet met en garde sur le risque de gâcher l'aubaine que nous avons de bénéficier de ressources naturelles qui profitent à l'emploi en Guadeloupe.

José Gaddarkhan martèle, le danger qui plane sur le BTP dans l'archipel. Ce communiqué rappelle que la carrière de Deshaies est la plus importante de Guadeloupe et possède "le seul gisement de roches andésitiques de Guadeloupe qui permet de fabriquer des granulats nécessaires aux besoins des ouvrages les plus exigeants comme les routes, pistes, aéroports ou encore bétons de haute performance".

Pour rappel, le 16 janvier dernier, la préfecture de Guadeloupe avait ordonné l'arrêt total des activités sur le site. Cette décision faisait suite à un glissement de terrain dans la périphérie immédiate de la carrière.

Plusieurs habitants ont dû quitter leur domicile face au péril imminent.