L’ambassadeur de France en Inde Jawed Ashraf bientôt en visite en Guadeloupe
La visite de Jawed Ashraf, ambassadeur de France en Inde, est attendue prochainement en Guadeloupe. Notamment par le secteur économique qui envisage de développer les échanges commerciaux avec ce pays.
C’est une visite diplomatique qui pourrait déboucher sur des contrats pour nos entreprises locales. L’ambassadeur de France en Inde Jawed Ashraf est attendu dans quelques jours dans notre département. Un déplacement pour mieux découvrir notre culture créole, mais aussi nos potentiels en matière économique.
De multiples opportunités
La Chambre de commerce des Îles de Guadeloupe ambitionne de développer les échanges commerciaux avec ce pays qui compte plus d'un milliard d'habitants. L'Inde représente un marché prometteur pour les entreprises. La Chambre de commerce des Îles de Guadeloupe veut profiter de la visite de l'ambassadeur de France en Inde, Jawed Ashraf, pour étudier des débouchés commerciaux, Jenna Bogat Bonhomme, est conseillère internationale à la CCI.
Déjà, pour l'Inde, de comprendre un petit peu, nous, ce qu'on fait en local, ce qu'on est capable de proposer, parce qu'effectivement, sachant qu'on serait censé adresser un marché qui est assez imposant et vice versa aussi. Je veux dire qu'aujourd'hui, si on n'a pas plutôt raison d'aller chercher peut-être des fournisseurs ou du business là-bas ? Parce qu'on partage quand même une culture et des valeurs qui sont communes.
Dans l'archipel, il y a déjà le secteur du BTP qui s'est tourné vers le marché indien, des contrats ont permis l'approvisionnement en matériaux. Pour Jenna Bogat Bonhomme des échanges pourraient s'établir dans d'autres secteurs.
Le tourisme, je pense que ce serait intéressant que ce soit des deux côtés, d'avoir la population aussi indienne qui vient en Guadeloupe et qui vient découvrir notre île. Vous avez d'autres secteurs d'activité. Ça peut être aussi le textile. Aujourd'hui, vous avez des créateurs d'entreprises et des designers qui sont présents en Guadeloupe. Donc pourquoi pas aller chercher aussi le tissu là- bas ? Les débouchés sont immenses.
Un défi à relever
Les entreprises qui feront le choix d'exporter devront être capables de se mesurer au multinational qui opère déjà en Inde. Plus de 700 entreprises françaises sont présentes, dont beaucoup de groupes du CAC 40 dans les secteurs de l'aéronautique, de l'automobile ou encore le numérique. Autre défi, la réglementation. L'inde maintient encore des mesures protectionnistes, en particulier dans le secteur agroalimentaire.
Effectivement, il y aura de la difficulté, mais l'idée, c'est de mettre un projet qui soit cohérent et de voir comment on peut surpasser les difficultés qui seront forcément là, puisque c'est normal, ça fait partie du parcours de l'entreprise.
Une soixantaine d'entreprises guadeloupéennes ont déjà manifesté leur intérêt de partir à l'assaut du marché indien.
À la fin du mois de novembre, c’est le président de région Ary Chalus, qui avait été reçu par l’ambassadeur à Paris pour « un échange autour de l'amitié croissante et de la coopération bilatérale entre le sous-continent et la région Guadeloupe.
Les discussions chaleureuses ont pointé les nombreuses opportunités de collaboration et de partenariats », a souligné la collectivité.
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