L’aéroport « Guadeloupe Pôle Caraïbes devra intégrer Maryse Condé dans son libellé »

Depuis plus d'une semaine, l'aérodrome Pôle Caraïbes a été rebaptisé Guadeloupe Maryse Condé. Un changement de nom acté par un arrêté publié au Journal Officiel validant la délibération du conseil régional.

Nombre d'entre vous se sont interrogés sur le changement aussi de nom de la marque « Pôle Caraïbes ». La question a été évoquée lors du dernier conseil de surveillance du directoire de la société aéroportuaire de Pôle Caraïbes .

Alain Bièvre, le président du directoire, invité du Caraibes 13h, y a répondu.

La concession de l'aéroport de Pointe-à-Pitre / Le Raizet est devenue l’aéroport Guadeloupe Maryse Condé. La convention de concession est portée par une société de droit privé qui s'appelle Société Aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes. Donc, le nom de la société qui porte la convention de concession ne va pas changer. Même si l'aéroport s'appelle Guadeloupe Maryse Condé, la société qui porte la convention de concession va toujours s'appeler Société Aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes. Au-delà de cette mise au au point, il y a maintenant le nom commercial. Pointe-à-Pitre / Le Raizet n'a pas changé de nom en 1996. Et pourtant, dans le langage commun, beaucoup de Guadeloupéens disent Guadeloupe Pôle Caraïbes ou disent tout simplement Pôle Caraïbes. Guadeloupe Pôle Caraïbes ou Pôle Caraïbes, c'est une marque commerciale. Et effectivement, c'est le nom passé dans le langage courant qu'on a donné aux nouvelles installations du terminal mis en service en 96. Donc c'est une marque commerciale. Le nom commercial qui est aujourd'hui Guadeloupe Pôle Caraïbes devra intégrer Maryse Condé dans son libellé.

Un agrandissement à l'étude

Alain Bièvre, le président du directoire, a également fait le point sur les projets d’agrandissement de la structure aéroportuaire. La question a d’ailleurs été soulevée lors du dernier conseil de surveillance qui a eu lieu vendredi dernier.

De nouvelles études devraient être réalisées. Car, selon Alain Bièvre, l'épisode de restriction d'accès des proches à l'aéroport au mois d'août rend ce projet encore plus d'actualité aujourd’hui :

Durant les grandes vacances, nous avons été obligés de restreindre l'accès au hall d'enregistrement parce que là, il faut pousser les murs, je dirais. Le trafic continue à augmenter. Si la Guadeloupe veut garder sa place en termes de destination touristique, il faut que les installations aéroportuaires accompagnent cette croissance et ne soient pas un frein. On avait un projet, effectivement, d'agrandissement lancé juste avant la crise COVID et qu'on a suspendu. Il faut qu’on crée les conditions pour être en mesure de lancer ce projet, à l'instar de la Martinique qui a inauguré, il y a quelques jours, son agrandissement d'aéroport. Nous, au niveau technique, nous avons redéfini le projet et nous allons passer en étude détaillée avec une date de lancement des appels d'offres au deuxième semestre 2026. Mais il faut effectivement qu'en parallèle, on puisse avancer avec les partenaires sur les problématiques de plan de financement de ce projet qui coûte quand même 150 millions d'euros. Le but, c’est qu'effectivement, à l'horizon du deuxième semestre 2026, les études soient terminées et qu'aussi le plan de financement soit finalisé pour qu'on puisse lancer ce beau projet nécessaire pour la Société, mais surtout nécessaire pour la Guadeloupe.