La cour d’assises de Basse-Terre ouvre sa quatrième session de l’année
La quatrième session de l’année de la cour d’assises s’ouvre ce mardi matin à Basse-Terre. Programmée jusqu’au 1er octobre, elle sera marquée par l’examen de huit affaires criminelles, réparties entre trois juridictions : la cour d’assises statuant en premier ressort, la cour d’assises des mineurs et la cour d’appel, qui devra rejuger deux dossiers.
Au total, dix personnes sont appelées à comparaître au cours de ce mois d’audiences. Parmi elles, trois jeunes seront jugés par la cour d’assises des mineurs, tandis qu’un accusé adulte reviendra une seconde fois en appel. Les autres seront jugés pour la première fois devant une cour d’assises.
Violence armée
Les huit affaires concernées traduisent toutes l’usage d’armes, qu’il s’agisse d’armes à feu ou d’armes blanches. Certaines présentent des particularités insolites, comme l’utilisation d’un harpon de pêche.
Les faits poursuivis couvrent un large spectre de crimes : deux assassinats, quatre meurtres, un braquage et une affaire de violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente. Ces drames ont fait, au total, six victimes décédées.
Des accusés connus de la justice
Les dossiers reflètent des contextes très différents : un vol de moto à Morne-à-l’Eau, un fratricide à Gourbeyre, des altercations de voisinage, des dettes d’argent, l’usage de stupéfiants ou encore des vols à main armée à Grand-Bourg de Marie-Galante, à Saint-Martin ou aux Abymes.
Parmi les sept accusés adultes impliqués, six possèdent déjà un casier judiciaire. Cette donnée met en évidence la récurrence de parcours marqués par des antécédents judiciaires, dans un contexte où les violences se traduisent trop souvent par des actes irréversibles.
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