Lumière, rythmes et partage : la magie de Divali à Port-Louis
Ce dimanche (19 octobre), Beauport, à Port-Louis, a célébré Divali, la fête de la lumière, à travers des ateliers, des spectacles et des rencontres valorisant la diversité et un lyannaj culturel entre l’Inde et la Guadeloupe.
Journée de la fête de la lumière et du métissage culturel, ce dimanche (19 octobre), sur le site de Beauport, à Port-Louis.
Divali est une fête majeure dans le monde indien.
La manifestation a duré toute la journée et une bonne partie de la nuit et a regroupé de nombreuses personnes.
Au programme : des ateliers culinaires, des ateliers yoga, des jeux traditionnels et pour clôturer cette journée de diversité culturelle, une possession lumineuse, du gwoka moderne et de la danse indienne.
« Faire découvrir notre culture »
Satiam Sinaragava fait partie de la jeune génération de descendants indiens. Il en a dit plus sur la fête de la Divali.
La Divali, c'est la fête des lumières indienne. C'est la fête indienne la plus connue dans le monde. Pour moi, avant tout, c'est un moment de richesse et de partage, qui nous permet de faire découvrir notre culture, nos origines aux Guadeloupéens. Ce n’est pas une fête réservée aux Indiens. Elle est ouverte à tout le monde parce que c'est un moment de partage culturel. Il faut venir à toutes les Divali. Il y a beaucoup de spectacles, de musique, de lumière. Il y a même des feux d'artifice à certains endroits.
« Un lyannaj »
Diana Vingatama, responsable du service animation et communication de Beauport Guadeloupe, a expliqué la philosophie de cette journée.
Il est coutume depuis maintenant une trentaine d'années que les associations marquent cette fête en faisant des actions culturelles. Et de plus en plus, on essaie d'intégrer la population guadeloupéenne à cette fête. Les Guadeloupéens étaient conviés à Beauport afin de célébrer la lumière, mais surtout la mixité culturelle. Cette année, pour la Divali, on a voulu proposer un lyannaj beaucoup plus inclusif avec deux groupes culturels importantes de notre territoire, dont l’Akadémiduka, qui a proposé un spectacle de gwoka moderne.
« Diversité culturelle »
Pour Valérie Lalotte, intervenante à l’Akadémiduka, il était important d’être là pour célébrer la diversité culturelle.
Etre invités à cette fête de la lumière, qui célèbre la culture indienne mais aussi la diversité de la culture guadeloupéenne, c’est pour nous un moment fort pour faire l'unité. La Guadeloupe est une île riche par sa diversité et je pense que c'est ce qui fait la force d'un territoire. On a travaillé autour de la tradition, mais aussi de la modernité. On a présenté une chorégraphie qui s'appelle Lyannaj, qui a lié le gwoka à la modernité. Et puis, a présenté aussi un ballet entre tradition et modernité. On va utiliser des accessoires traditionnels comme le panier. Et on a fini en apothéose avec un toumblack chiré.
Marraine de l’événement
Danielle Minatchy, conseillère départementale, était fière d’être la marraine d’un tel évènement.
C'est un grand honneur d’avoir été choisie pour être la marraine de l'événement. C'est une fête que j'apprécie particulièrement, surtout que c'est la fête de la lumière. Donc, c’est la victoire de la lumière sur les ténèbres. Ce sont des valeurs qu'on porte et c'est tout naturellement que j'ai répondu oui à cette invitation. Depuis quelque temps on allie les deux cultures pour essayer de faire des fêtes guadeloupéennes. Toutes les communes aujourd'hui essayent d’organiser des manifestations qui permettent la cohésion sociale, des peuples et de la culture.
Lors de cette fête, des hommages ont été rendus à deux femmes qui ont pris une part active dans la valorisation du patrimoine. Il s’agit d’Enna Sahaï, pour la valorisation auprès de la cuisine indienne et Raymonde Pater Thorin pour la partie musique et danse gwoka, malheureusement hors du département.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.






