Les vibrations du Terre de Blues font déjà frissonner la Guadeloupe
Ce vendredi (6 juin) marque le début du grand rush vers Marie-Galante et les premières notes du festival Terre de Blues. Une anticipation que l’on ressent dès la gare maritime de Bergevin.
Cette année encore, il est difficile de se faire une place dans la navette à destination de Marie-Galante. Tandis que la Guadeloupe s’endort, Marie-Galante s’éveille pour cinq jours de concerts, de fêtes et d’animations. Chaque édition du Terre de Blues démontre la place fondamentale qu’à prise ce festival dans le cœur des Guadeloupéens, comme l’exprime Sabrina, une festivalière.
Je suis ravie, c’est un festival qui me tient à cœur, chaque année j’ai hâte et je monte spécialement pour voir Joey Dwèt Filé
Pas besoin d’avoir ses tickets pour l’habitation Murat. Pour certains, le festival est une manière de se reconnecter avec sa culture et de vivre Marie-Galante autrement.
C’est la première fois que je vais à Marie-Galante depuis mon retour au pays, je suis quand même partie depuis longtems. Ce qui est beau, c’est qu’il y a tout un écosystème qui se crée autour du festival. Même si on ne va pas au concert, c’est agréable de profiter de l’ambiance de l’île.
Une destination en promotion
Du côté de la communauté des communes, le Terre de Blues est une machine redoutable pour la promotion de l’île et le maintien économique de ses acteurs. Les hébergeurs et les loueurs sont les premiers à en profiter car une fois la programmation sortie, les locations connaissent un boom jusqu’au sold out complet des biens disponibles.
Mais globalement, Maryse Etzol, présidente de la CCMG estime que c’est tout le monde qui y gagne.
Le festival n’est qu’un point d’accroche. On vient découvrir Marie-Galante, on se rend compte qu’il y a tant à faire. C’est bon boom pour l’économie, tout le monde y gagne, du loueur de voitures à la marchande de pistaches. Et puis ça permet de rappeler à tout le monde la douceur de vivre de l’île.
Ces quatre prochains jours, près de 25 000 personnes sont attendues, soit trois fois la population normale de l’île.
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