CIMGUA, l'objectif est d'implanter un cyclotron en tenant compte des spécificités du territoire

Par 26/06/2015 - 17:28 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34

Le Centre d'Imagerie Moléculaire de la Guadeloupe est attendu depuis 2 ans en Guadeloupe. Il répond à un besoin réel. Mais, il doit surtout prendre en considération les spécificités du territoire guadeloupéen.

    CIMGUA, l'objectif est d'implanter un cyclotron en tenant compte des spécificités du territoire
Attendu depuis deux ans en Guadeloupe, plus précisément aux Abymes, le Centre d’Imagerie Moléculaire (CIMGUA) sera composé d’un cyclotron et d’un laboratoire de radiochimie. Il répondra à un véritable besoin. La Guadeloupe faisant partie des régions fortement touchées par les cancers et les maladies cardio-vasculaires.

Ce projet est totalement financé par la région. Le budget se situe entre 5 et 6 millions d’euros. Ces précisions ont été apportées lors d’une réunion d’information. Elle s’est déroulée, jeudi 25 juin, au centre régional du Raizet.

La mise en place du CIMGUA est pilotée, entre autres, par le professeur Gilles Karcher, le chef du service de médecine nucléaire de Nancy (Hexagone). Il était présent jeudi lors de la réunion d’information. Selon Gilles Karcher, au vu des spécificités du territoire guadeloupéen, la présence d’un cyclotron est essentielle.

" Le cyclotron sert à fabriquer des produits pour faire des examens utiles à la population, des Tep-Scan. Il est très important d’équiper la Guadeloupe de ces machines. Pour les faire fonctionner on a besoin du cyclotron". a–t-il précisé.

Dans ce projet, l’expérience de Gilles Karcher permettrait d’implanter un cyclotron tout en prenant en compte les spécificités du territoire. Deux paramètres entrent en jeu : l’insularité et la faiblesse du marché. Maintenant, "comment s’organiser pour faire fonctionner le cyclotron hors des circuits industriels classiques ?"




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