Le MEDEF Martinique veut transformer les PGE en prêts participatifs

Par 26/05/2023 - 14:02 • Mis à jour le 26/05/2023 - 14:40

C'est une proposition locale que l'organisation patronale souhaite voir s'étendre à l'ensemble des Outre-mer.

    Le MEDEF Martinique veut transformer les PGE en prêts participatifs

Bernard Edouard, président du MEDEF Martinique, était l'invité de la rédaction ce vendredi matin (26 mai). Il en a profité pour plaider la cause d'une mesure soutenue par l'organisation patronale.

"Déjà, lors de la mise en place du Prêt Garanti Etat, j'avais dit à la ministre qu'il fallait peut-être à un moment donné penser comment transformer cette dette en prêt participatif", rappelle Bernard Edouard.

Mis en place durant le Covid, "le PGE a permis de maintenir en vie certaines entreprises, représentant 25 % de leur chiffre d'affaires. On ne peut pas rattraper 25 % du chiffre d'affaires en si peu de temps", estime le patron des patrons martiniquais.

3 450 bénéficiaires en Martinique

Ce dernier a donc proposé de "transformer le PGE en prêt participatif pour dégager de la propension à emprunter des entreprises, autrement dit, sortir le PGE de l'endettement et le monter en prêt participatif, autrement dit, en quasi fonds propres".

Selon Bernard Edouard, l'idée a été accueillie favorablement par le président du Conseil exécutif de la CTM. "C'est un dossier qui est sur le bureau du ministre des Outremer et le ministre de Bercy", a par ailleurs confié le président du MEDEF Martinique.

"S'il faut encore appuyer pour que cette demande soit prise en compte, je serai présent", a-t-il par ailleurs assuré à quelques heures de la visite de Bruno Le Maire, ministre de l'économie. Bernard Edouard devrait profiter de la présence du patron de Bercy pour s'assurer que le dossier soit discuté lors de la prochaine réunion du Conseil Interministériel des Outre-Mer (CIOM). qui doit se tenir le 12 juin prochain.

En Martinique, 3 450 entreprises qui ont bénéficié du PGE.

Lors de son entretien avec Cédric Catan, Bernard Edouard a également abordé le sujet de la vie chère ou encore celui de sa succession au MEDEF.

Ecoutez son interview

 

 

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