Des gérants de boîte de nuit patientent avant d'ouvrir par crainte d'un retour des restrictions

Par 12/04/2022 - 08:06

Les boîtes de nuit peuvent enfin rouvrir. Pourtant, chez les gérants, la précipitation n'est pas à l'ordre du jour après deux années de fermeture.

    Des gérants de boîte de nuit patientent avant d'ouvrir par crainte d'un retour des restrictions

Depuis le 9 avril, les boites de nuit peuvent rouvrir leurs portes. Dernier bastion des restrictions liées à la situation sanitaire.

Les discothèques qui après les bars ont vu pour certaines leur public revenir en masse après deux ans de fermeture. Une éternité pour les gérants des établissements de nuit.

Mais malgré cette possibilité, certains propriétaires ont fait le choix de retarder leur ouverture. Ils craignent d’être obligés de refermer dans les prochaines semaines. Pourtant quasiment tous précisent que la clientèle est impatiente.

"Moi je ne compte pas ouvrir dans l'immédiat. Les annonces express ont prouvé que la situation peut changer du jour au lendemain. Cela ne permet pas une rentabilité sur le long terme ni de se projeter assez confortablement pour accueillir une clientèle dans les meilleures conditions", confie Jean-Hugues Euranie, le gérant du H’Club.

"Nous sommes disposés à ouvrir dès que le contexte nous le permettra", ajoute Jean-Hugues Euranie qui conditionne la réouverture de sa boîte de nuit au positionnement du futur président de la République sur la gestion de la pandémie.

À l'Espace Loisirs (ex-Zipps) au François, la date arrêtée par la préfecture tombe mal.

"Personnellement, je ne vais pas ouvrir parce que nous sommes toujours en carême. En plus j'avais commencé des travaux qui ne sont pas terminés", explique Marcel Dupé, le gérant des lieux.

Marcel Dupé témoigne néanmoins de l'impatience de ses clients. "Il y a des gens qui m'appellent en permanence pour me demander quand est-ce qu'on ouvre. Je suis quand même heureux de savoir qu'on va rouvrir même si on sait que le virus est toujours là et qu'il faudra qu'on fasse toujours attention", observe-t-il.


Tags

À lire également