Intempéries du Nord Atlantique : le rôle du BRGM un an après

Par 09/11/2021 - 13:01 • Mis à jour le 09/11/2021 - 17:19

Un an après les intempéries qui ont frappé le Nord Atlantique, notre rédaction a consacré une série de reportage aux différentes facettes de cette catastrophe qui a chamboulé de nombreux martiniquais.

    Intempéries du Nord Atlantique : le rôle du BRGM un an après

C'était il y a un an. Les 10 et 11 novembre 2020, de fortes pluies s'abattaient sur la Martinique et plus particulièrement sur le nord atlantique de l'île. Le point culminant d'intempéries qui se sont étendues du 6 au 15 novembre 2021.

Des intempéries qui ont provoqué d'importants dégâts : inondations, montée des eaux et surtout glissement de terrain.

Au total, près de 440 sinistrés ont été recensés sur l'ensemble de la Martinique.

Le BRGM, le Bureau de recherches géologiques et minières, a effectué des missions essentielles, à la demande de l'état.

C'est en effet le BRGM qui réalise, en appui aux communes, les diagnostics d'urgence de mise en sécurité des personnes et le rapport pour les dossiers de catastrophe naturelle, essentiel pour démarrer les procédures d'indemnisation auprès des assurances.

Lire aussi À Fonds Saint-Jacques, déjà en 2009 la terre glissait

"Il faut apporter un regard géologique sur le phénomène pour les communes puissent prendre des décisions sur la mise en sécurité des personnes. Le second volet consiste à instruire les dossiers de catastrophe naturelle", indique Aude Nachbaur, ingénieur risques naturels au BRGM

Actuellement, l'institution réalise également d'études de sol pour la DEAL chez les particuliers.

9 maisons font déjà l'objet d'une première campagne géotechnique. Une seconde campagne sur 41 parcelles, dont les marchés sont en cours d'attribution, doit démarrer en décembre.

Les études ont révélé que si la côte Atlantique avait été la plus touchée, c'était à cause de la terre argileuse qui compose la grande majorité des sols. C'est ce qu'explique d'Aude Nachbaur, ingénieur risques naturels au BRGM

Les données géologiques montrent clairement que ce sont les terrains les plus anciens. Ils sont les plus altérés. C'est à dire qu'ils deviennent de plus en plus argileux. Ils sont capables de rester stables très longtemps et puis à un moment avec une forte quantité d'eau, ils rompent

Les enquêteurs ont aussi observé une problématique d'évacuation des eaux.

Le reportage de Clara Vincent :

Pour aller plus loin, écouter ce long entretien accordé par Aude Nachbaur à Clara Vincent :

 


Tags

À lire également