"Un pays sans entrepreneurs c'est un pays qui meurt", Patrick Vial-Collet

Par 27/08/2021 - 11:13 • Mis à jour le 28/08/2021 - 08:36

L’avenir s’assombrit pour les acteurs du monde économique. Après la réunion hier organisée par le Secrétaire général aux affaires régionales de la Préfecture, les choses ne semblent pas plus avancer selon les professionnels qui demandent des aides adaptées aux spécificités locales pour affronter la crise sanitaire et sa 4ème vague épidémique. Patrick Vial-Collet était en direct dans l'édition de 7h00 ce vendredi 27 Août 2021, il s'est exprimé sur le sujet.

    "Un pays sans entrepreneurs c'est un pays qui meurt", Patrick Vial-Collet
©Patrick Vial-Collet, Président de la CCI des Îles de Guadeloupe.

"Nous ne sommes pas responsables de la covid et nous, nous subissons en tant qu'entreprises". Aujourd’hui, selon Patrick Vial-Collet, Président de la CCI des Îles de Guadeloupe, il faudrait maintenir le fond de solidarité parce qu’il y a beaucoup d’entreprises notamment les très petites entreprises qui ont des dettes sociales et fiscales et qui n’ont pas pu accéder à ce dispositif. Il ajoute qu’il faudrait également maintenir le PGE, le prêt garanti par l’Etat et donner plus de lisibilité aux entreprises pour qu’elles puissent connaître les aides disponibles dans le temps.

Patrick Vial-Collet était en direct ce matin dans l’édition de 7h avec Laura Latchan.

Interview ci-dessous : 

 

"La fin du quoi qu'il en coûte pour laisser la place au cas par cas", de Bruno Le Maire, ministre de l'Économie

Cette semaine, le ministre de l’Économie Bruno le Maire a indiqué "la fin du quoi qu’il en coûte" pour laisser la place au cas par cas. Plus question de distribuer de l’argent sans compter. Une annonce qui même si elle concerne l’hexagone amplifie l’inquiétude des acteurs du monde économique Antilles-Guyane selon Patrick Vial-Collet, Président de la CCI des Îles de Guadeloupe car ils n’ont aucune visibilité sur leur avenir.

"Le quoi qu'il en coûte est possible en Métropole car on y observe une croissance de 6% en ce moment, nous malheureusement, nous ne sommes pas dans cette situation. Donc nous disons que nous devons être malheureusement toujours être dans le quoiqu'il en coûte pour sauver nos entreprises" indique Patrick Vial-Collet. 

Interview ci-dessous : 

 


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