À Saint-Joseph, dialogue tendu entre Yan Monplaisir et l'USAM

Par 22/04/2021 - 08:59

Le courant ne passe entre le maire de Saint-Joseph et l'un des syndicats de la municipalité. Les deux camps se renvoient les accusations de menaces et d'intimidations.

    À Saint-Joseph, dialogue tendu entre Yan Monplaisir et l'USAM

L’USAM, l’Union Syndicale Autonome Territoriale de Martinique a déposé un préavis de grève à Saint-Joseph. Le syndicat reproche au maire, Yan Monplaisir, d’entraver le droit syndical, de ne pas respecter le dialogue social et de menacer des agents.

Des tensions qui font suite à l'élaboration des Lignes Directrices de Gestion entamées en janvier dernier. Il s’agit d’un plan qui prévoit les avancements de grades et de carrières et les orientations en terme de ressources humaines dans les collectivités.

À Saint-Joseph, l’USAM assure ne pas avoir été consultée comme il faut. C'est ce qu'explique la secrétaire générale de l’USAM Territoriaux, Corinne CRASPAG.

Monsieur le maire demande aux partenaires sociaux de lui indiquer deux noms de représentants. L'USAM a fait remarquer que l'on aurait du se concerter au préalable pour décider de la taille des délégation. Partant de ce principe nous n'avons pas donné de noms pour le groupe de travail. Plutôt que d'engager le dialogue social, le maire a décidé de maintenir une réunion du groupe de travail. L'ensemble des délégués syndicaux de l'USAM a interrompu la réunion. Aujourd'hui le maire reste dans sa position de dictateur décide de mettre la pression sur les agents et menace un salarié protégé de licenciement

De son côté Yan Monplaisir indique avoir convié l'USAM à un groupe de travail sur les lignes directrices de gestion. Il accuse des membres du syndicat, dont certains seraient étrangers au personnel municipal, d'avoir fait irruption lors de la première réunion du groupe de travail.

Je m'interroge sur la coïncidence de cet incident avec le calendrier électoral. L'ensemble des représentations syndicales a été invité. L'USAM n'a pas souhaité désigner de représentant et a fait irruption durant la réunion du groupe de travail pour l'interrompre. J'appelle au calme. Je rappelle que nous sommes au service de la population et que chacun doit prendre ses responsabilités.

Dans une note de service, le maire de Saint-Joseph indique que "les agents concernés par l'abandon de leur poste de travail pour entraver le fonctionnement de nos instances feront l'objet d'une retenue sur salaire proportionnelle au temps de service non fait"


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