Les Antillaises Marie-Florence Candassamy, Lauren Rembi et Alexandra Louis-Marie, championnes du Monde d'Epée par équipe
L’équipe de France féminine d’escrime est championne du Monde d'Epée par équipe ce samedi (26 juillet) à Tbilissi, en Géorgie.
L'équipe de France féminine d'épée a décroché l'or samedi aux championnats du monde de Tbilissi, après sa victoire contre les Russes concourant sous bannière neutre (41-32).
Les trois Antillaises Marie-Florence Candassamy, Alexandra Louis Marie, Lauren Rembi et leur compatriote Eloise Vanryssel offrent un premier titre mondial à la délégation française en Géorgie, après une médaille de bronze (Maxime Pauty au fleuret) et deux médailles d'argent en individuel (Jean-Philippe Patrice au sabre et Pauline Ranvier au fleuret).
Les Bleues ont réalisé une prestation solide, menant de bout en bout face à leurs adversaires du soir, autorisées à prendre part à la compétition sous le statut d'athlètes individuelles neutres (AIN).
L'épée tricolore n'était plus montée sur la plus haute marche du podium mondial de l'épreuve par équipe depuis 2008.
Deux ans après le titre de Candassamy à Milan, les Françaises n'avaient pas non plus brillé dans l'épreuve individuelle cette semaine à Tbilissi, où seule Eloise Vanryssel s'est hissée jusqu'en quarts de finale.
Mais trois jours après, elles ont donc fait entendre la première Marseillaise de cette édition post-olympique sur un podium complété par la Corée du Sud, tombeuse de l'Italie dans le match pour le bronze.
Les fleurettistes au pied du podium
Les Coréennes avaient été battues en demi-finale par la Russie, emmenée par la récente championne d'Europe à Gênes, Aizanat Murtazaeva.
Comme en Italie, les Russes et Bélarusses sont autorisés à concourir sous bannière neutre par équipe et en individuel.
Le retour de certains d'entre eux avait fait parler, alors que la Fédération internationale d'escrime a annoncé récemment simplifier sa procédure d'attribution du statut d'athlète individuel neutre (AIN).
Outre un coup de gueule poussé par la sabreuse ukrainienne Olga Kharlan, 400 escrimeurs s'étaient inquiétés de cette procédure modifiée dans une lettre ouverte, et questionnaient également la décision d'autoriser la participation aux épreuves par équipe.
Interrogée sur France Inter vendredi, Amélie Oudea-Castera, présidente du Comité national olympique et sportif français, a indiqué que le CNOSF avait « tiré la sonnette d'alarme en engageant les échanges avec (ses) homologues du côté du CIO » tout en étant « mobilisé avec le président de la Fédération d'escrime sur ce sujet ».
Côté piste, les fleurettistes français ont eux échoué à décrocher une médaille de bronze samedi, dominés par la Hongrie (45-34).
Le titre a été remporté par l'Italie au terme d'un duel accroché contre les États-Unis.








