Les JO de Paris seront probablement l'un des derniers grands tournois d'un nom emblématique du tennis français de ces 20 dernières années.

À 37 ans, Gaël Monfils, Guadeloupéen par son père et Martiniquais par sa mère, a réussi le pari fou de la qualification et aborde ses 4e Jeux avec décontraction, à domicile, à Paris, et dans le lieu de son tournoi favori, Roland Garros.

Apparu souriant et blagueur en conférence de presse, l'Antillais a aussi reconnu une certaine émotion.

Je suis très content d'être ici. J'avais à cœur de me qualifier pour Paris. Maintenant que j'y suis, j'essaie de le vivre pleinement. C’est plaisant, finalement, de me dire que je vais vivre un Roland-Garros différent. On l'avait déjà vécu en Coupe Davis et maintenant on le vit avec les Jeux olympiques. Je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'autres compétitions que je pourrais faire à Roland-Garros, donc je suis vraiment très content de pouvoir participer à celle-ci.

Gaël Monfils va essayer de performer au maximum.

Je ne peux pas avoir des résultats monstrueux, mais j'ai le droit de rêver, j'ai le droit d'essayer de me projeter dans des moments, dans des matchs que seule l'imagination peut te permettre. Et de temps en temps, comme là, tu arrives vraiment à le vivre et c'est peut-être la dernière fois que je vais rêver. Du coup, je suis content et je vais essayer d'être acteur de mon rêve, on va dire.