La situation sociale des Antilles évoquée au Sénat et en conseil des ministres
La situation des Antilles évoquée au Sénat et en conseil des ministres aujourd'hui (mercredi 1er décembre). Et si le ministre des Outre- Mers Sébastien Lecornu est rentré ce matin à Paris, il pourrait revenir bientôt aux Antilles.
Le ministre des Outre-Mers pourrait bientôt revenir aux Antilles
Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a laissé entendre ce matin au Sénat, lors de questions au gouvernement, que le ministre des Outre-Mers pourrait bientôt revenir aux Antilles. Il était interrogé par le sénateur du groupes des Républicains de Mayenne, Guillaume Chevrollier, sur la stratégie de l'exécutif face à la situation et les actions concrètes qu'il compte mener.
Gérald Darmanin a répondu en l’absence de Sébastien Lecornu, sollicité par ailleurs dans une discussion avec les élus de Guadeloupe et de Martinique et le Premier ministre en visio-conférence.
Le ministre de l'intérieur a insisté sur la position de l'Etat : à savoir la fermeté sur l'application finale de la loi et pas de discussion possible sans rétablissement de l'ordre.
C'est d'ailleurs la ligne qui a été suivie par Sébastien Lecornu sur place, comme le souligne Gérald Darmanin :
Le ministre des Outre-Mers, à la demande du président de la République, a ouvert un cycle de concertations et de discussions. Il retournera d'ailleurs aux Antilles. Économiquement et institutionnellement, il a ouvert des voies pour travailler avec nous et pouvoir donner de l'avenir à ces territoires français
Le porte-parole du gouvernement évoque la situation à la sortie du conseil des ministres
La situation aux Antilles avait aussi été évoquée un peu plus tôt en conseil des ministres.
A l'issue de ce conseil, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a rappelé lui aussi qu'il était hors de question de ne pas appliquer la loi.
Et comme Gérald Darmanin devant les sénateurs, le porte-parole a de nouveau réaffirmé que la condamnation des violences était le préalable à toute discussion :
La situation dans ces deux îles diffère assez considérablement, puisqu'en Guadeloupe, l'intersyndicale a refusé de condamner les violences. Or nous ne pouvons pas discuter sans base républicaine. En Martinique, au contraire, l'intersyndicale a trouvé un accord de méthode sur ce fondement, donc nous pouvons avancer et discuter
Gabriel Attal a également souligné que le respect de la loi serait primordiale :
Certains voudraient que nous renoncions au passe sanitaire ou à la vaccination obligatoire des soignants. Il en est hors de question. Les Antillais ont le droit à la protection face au virus, comme tous les Français