Outre-mer : une règlementation para-cyclonique dans la construction dans les tuyaux
Trois ministre s'impliquent pour une règlementation para-cyclonique applicable au secteur de la construction afin d’améliorer la résistance des bâtiments neufs en cas de cyclone en Outre-Mer.
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer et Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, lancent une concertation avec les maîtres d’ouvrages et professionnels locaux pour établir cette réglementation.
Ce n'est un secret pour personne, les départements et régions d’Outre-mer sont particulièrement exposés au risque cyclonique qui peut causer d’importants dégâts humains, matériels et environnementaux.
Et tout part d'une étude menée par la Caisse Centrale de Réassurance/Météo-France et RiskWeatherTech, publiée en juin 2020 et portant sur l’évolution du risque cyclonique en Outre-mer à l’horizon 2050. Selon les ministères concernés, à savoir, le ministère de la Transition écologique, le ministère des Outre-mer et le ministère du Logement, cette étude démontre la très grande exposition des territoires d'Outre-mer et l’importance des dégâts prévisibles (plusieurs milliards d’euros pour la Guadeloupe ou la Martinique, et plus de 10 milliards pour La Réunion).
Pour prévenir les effets du risque cyclonique et améliorer la résilience des territoires de la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et Mayotte, le Gouvernement a décidé d’apporter une réponse structurelle en inscrivant dans cette réglementation, des exigences pour la prévention para-cyclonique. Pour le Gouvernement, ce n’est qu’en améliorant la qualité et la résistance des nouvelles constructions aux cyclones qu’il sera possible de réduire la vulnérabilité des territoires de manière efficace et d’assurer un retour rapide à la vie économique, culturelle et sociale locale.
Les ministères indiquent conjointement que cette concertation sera menée sous l’égide des préfets jusqu’à l’été prochain. Elle fait suite à plusieurs études scientifiques et techniques et à une première concertation menée fin 2019 par la délégation interministérielle aux risques majeurs Outre-mer dans les territoires concernés.
Pour rappel, l’objectif est d’aboutir à une règlementation sur le risque cyclonique différenciée et proportionnée qui s'adapterait à chaque territoire concerné.