"Des solutions seront trouvées pour tout le monde", assure Annick Girardin
Après la levée de boucliers des maires de Guadeloupe et de Martinique contre la rédaction de l'arrêté de catastrophe naturelle suite au passage de l'ouragan Maria. La ministre de l'Outre-mer, Annick Girardin, a tenté de rassurer les élus et la population depuis Paris.
Les élus de Guadeloupe et de Martinique l'ont signifié ce week-end. L'arrêté de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle suite au passage de l'ouragan Maria ne leur convient pas. En effet, le document ne prend en compte que les dégâts causés par la houle et les fortes pluies. Les dégâts liés au vent ne sont reconnus que pour les Saintes.
Pourtant que ce soit en Guadeloupe ou dans le nord de la Martinique des toitures ont été emportées et surtout des plantations de bananiers ont été soufflées.
Interrogée à ce sujet, la ministre de l'Outre-mer Annick Girardin s'est voulue rassurante : "Là on n'a pas le même niveau de cyclone. On est en dessous du calcul du vent qui permet dans certains cas de classer l'arrêté de catastrophe naturelle en vent cyclonique. Mais dans l'arrêté de catastrophe naturelle qu'est-ce-qui est pris en compte ? Les vents, l'inondation, l'immersion. Et donc l'ensemble de la Guadeloupe et une partie de la Martinique sont classés dans cet arrêté de catastrophe naturelle selon les calculs et des éléments différents. Saint-Martin et Saint-Barthélémy, ont connu des vents cycloniques pour Irma mais n'ont pas connu de vents cycloniques sur la deuxième phase. Alors que les Saintes, elles, ont été largement touchées. C'est compliqué à expliquer mais soyons très clairs à côté nous avons mis en place un fond de secours qui apportera des soutiens à l'ensemble des agriculteurs qu'on parle de la canne ou de la banane. Parce qu'il y a eu de grosses destructions. Et ces destructions elles arrivent même avec des vents de 120 km/h. Ce sera pris en compte. Dans un deuxième temps, après ce premier arrêté. On avait dit 48 heures. On a tenu le délai. Maintenant, il faut instruire certains dossiers parce qu'il y a eu des dégâts importants et il n'y a pas le niveau de vent qui peut être reconnu cyclonique. Nous allons travailler commune par commune. Personne ne sera oubliée et des solutions serons trouvées pour tout le monde"
De leur côté Josette Manin et Serge Letchimy, députés de Martinique ont demandé que l'état de calamité agricole soit déclarée suite aux dégâts causés par Maria.